mardi 21 décembre 2021

Etats Unis : Treasury Wine Estates (Australie) rachète Frank Family Vineyards (Napa Valley)

Le plus grand producteur de vin australien, Treasury Wine Estates Ltd, a annoncé jeudi qu'il allait acheter Frank Family Vineyards, dans la Napa Valley, pour 315 millions de dollars, renforçant ainsi son offre haut de gamme aux États-Unis, tout en révisant sa stratégie à la suite des nouveaux droits de douane élevés imposés par la Chine.

Treasury, l'une des plus grandes sociétés viticoles cotées au monde, a réduit son exposition à la Chine depuis que son principal marché d'exportation a imposé des droits de douane allant jusqu'à 176 % cette année, en invoquant des plaintes pour "dumping", c'est-à-dire la vente à bas prix pour gagner des parts de marché.

Le propriétaire de l'étiquette Penfolds a pendant ce temps recalibré ses activités aux États-Unis, un autre marché clé, en délaissant les vins "commerciaux" à faible marge au profit de produits plus haut de gamme et plus rentables.

L'achat de Frank Family, que Treasury a indiqué qu'il paierait en partie avec le produit des ventes d'actifs américains bas de gamme, améliorerait sa position sur le marché des vins de luxe, en particulier le chardonnay.

"L'acquisition ... représente un ajout complémentaire exceptionnel au portefeuille de marques de Treasury Americas et constitue une autre étape importante vers notre ambition de devenir le leader du marché des vins haut de gamme sur le continent américain", a déclaré Tim Ford, PDG de Treasury, dans un communiqué.

"C'est une opportunité rare d'acquérir une marque de luxe et un portefeuille de vins que les consommateurs apprécient et auxquels ils s'identifient."

source : ZoneBourse




Languedoc : après l'avoir racheté en février 2021, le groupe Boisset regroupe Moncigale et Fortant sous l'enseigne Les Chais du Sud

Le négociant bourguignon Boisset rationalise son business dans le sud-est de la France en créant les Chais du Sud. Nouveau nom du site de Moncigale, racheté en février dernier à Marie Brizard Wine & Spirits, l’entité regroupe les activités de Moncigale et de Fortant.

Les Chais du Sud : c’est la nouvelle bannière de la maison Boisset dans le sud-est de la France. Elle regroupe les activités de Skalli, la filiale du négociant dans le Languedoc basée à Sète (34), et de Moncigale, l’ex-filiale vins de Marie Brizard Wine & Spirits située à Beaucaire (30) et rachetée en février dernier.

« Nous créons ainsi un véritable pôle vins au Sud, explique Jean-François Curie, directeur général de la maison Boisset. Il va nous permettre de poursuivre le développement de nos marques (Moncigale, Couleurs du Sud, Fortant, Fruits and Wine, etc.) en France et à l’international ainsi que de nos activités de prestation de service pour le compte des marques de distributeurs. »

La création de cette nouvelle identité s’inscrit également dans la suite du rachat de Moncigale qui était à la fois la signature des rosés de Provence du groupe et le nom du site industriel de Beaucaire. « En adoptant ce nom, la marque Moncigale pourra pleinement s’exprimer en tant que telle », précise Jean-François Curie. La signature devrait d’ailleurs accueillir prochainement de nouvelles références. « Nous allons également en profiter pour étoffer notre offre de vins d’AOP dans le Languedoc, annonce le dirigeant. Nous voulons monter en puissance sur l’appellation régionale languedoc ainsi que sur les dénominations minervois et minervois-la-livinière. »

La constitution de ce pôle constitue en outre un bon outil de rationalisation. La production de Fortant, qui était jusque-là mise en bouteilles dans le Beaujolais, sera désormais conditionnée à Beaucaire. Boisset compte s’appuyer sur les équipements de ce dernier pour se développer sur la canette et le pouch-up, deux conditionnements dans lequel le site est spécialisé. « Nous voulons mener de front nos marques et les MDD qui représentent une part importante de l’activité des Chais du Sud », souligne Jean-François Curie.

source : https://www.rayon-boissons.com/vins-et-champagnes/boisset-rebaptise-moncigale-et-cree-un-grand-pole-vins-au-sud



Bordeaux : le groupe Moutai revend Château Loudenne dans le cadre d’une procédure de RJ

Placé en procédure de redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bordeaux le 24 novembre dernier, Château Loudenne (132 ha dont 62 ha de vignes cultivées en agriculture biologique, 50 en AOC médoc et 12 en AOC bordeaux blanc) cherche aujourd’hui un repreneur. Le groupe chinois Kweichow Moutai – première capitalisation mondiale dans les V&S – avait acheté la propriété médocaine iconique en 2013, dans le cadre de la politique d’expansion internationale alors promue par la Chine auprès de ses entreprises d’État. Distributeur historique de la marque Moutai sur les marchés du duty free, la maison Camus est devenue actionnaire minoritaire du château en 2016 pour accompagner la réorganisation des équipes, le renouvellement du vignoble, la montée en qualité de vins, la redéfinition de la plate-forme de marque et la refonte des réseaux de distribution. Les nouvelles contraintes liées aux transactions à l’étranger pour les sociétés d’État chinoises ont rendu impossible la mise en place du plan d’investissement nécessaire à la continuité de développement de Château Loudenne, et donc à la poursuite de son activité sous sa forme actuelle. Le démarrage de la procédure de redressement judiciaire permet de lever toutes les complexités transfrontalières. « Nous sommes très attachés à Château Loudenne et convaincus de son avenir, et nous restons à la disposition du futur repreneur pour continuer, s’il le souhaite, à accompagner son développement », annonce Cyril Camus, président de Camus Holdings.

Source : V&S News





dimanche 12 décembre 2021

Spiritueux : le groupe Pernod Ricard cède la Société des Produits d'Armagnac à Alexander Stein

Pernod Ricard a finalisé ce jour la cession d’une participation majoritaire dans Société des Produits d’Armagnac (SPA) à Cloudsweeper GmbH, une entité détenue à 100 % par l’entrepreneur Alexander Stein.

Fondée en 1930 et basée à Eauze (sud-ouest de la France), considérée comme la capitale de l’armagnac, SPA, propriétaire des marques Marquis de Montesquiou et Comte de Lauvia, est implantée sur les principaux marchés de l’armagnac tels que la France, le Royaume-Uni, la Russie ou les États-Unis et dispose d’un stock exceptionnel de vieilles eaux-de-vie.

Alexander Stein est un entrepreneur reconnu dans le secteur des spiritueux. Il a construit une relation forte et pérenne avec Pernod Ricard à travers la marque de gin ultra-premium Monkey 47, créée par lui et acquise à 100 % par Pernod Ricard en 2020. Les deux partenaires ont par ailleurs récemment lancé Horse with No Name, un bourbon infusé au piment habanero.

Cette opération devrait favoriser la croissance de Marquis de Montesquiou et Comte de Lauvia, grâce à une nouvelle stratégie de développement en France et à l’étranger, à l’heure où les ventes d’armagnac connaissent un fort rebond. En tant qu’actionnaire de SPA, Pernod Ricard soutiendra Alexander Stein dans le développement de ces deux marques.

source : https://www.pernod-ricard.com/fr/media/pernod-ricard-cede-une-participation-majoritaire-dans-societe-des-produits-d-armagnac-spa

lundi 27 septembre 2021

Bordeaux : Jacky Lorenzetti rachète le Château Lafon-Rochet (Saint Estèphe)

Et de quatre pour Jacky Lorenzetti. L'homme d'affaires a fait l'acquisition auprès de la famille Tesseron du château Lafon-Rochet, un cru classé de 1855 dans l'appellation saint-estèphe. L'ancien propriétaire du groupe Foncia, qu'il a revendu en 2007, s'est dès l'année suivante lancé dans le vin avec plusieurs acquisitions sur la rive gauche. Il possède ainsi château Pédesclaux, grand cru classé à Pauillac, et a la copropriété d'Issan dans l'appellation margaux. Il possède par ailleurs Lilian Ladouys, une vaste propriété de 80 hectares dans l'appellation saint-estèphe.

La transaction, révélée par « Sud Ouest », est liée comme souvent dans le vignoble bordelais à la délicate problématique des successions dans les propriétés familiales. Pour Jacky Lorenzetti, également actionnaire depuis de la société de négoce LD Vins, l'acquisition prend tout son sens. « Pour Jacky Lorenzetti qui a l'ambition de créer un véritable pôle viticole, c'était évidemment une occasion à ne pas manquer. C'est une acquisition logique qui permet de gagner en taille et de renforcer les synergies commerciales », insiste Emmanuel Cruse copropriétaire ainsi que sa famille de Château d'Issan avec Jacky Lorenzetti et qui gère l'ensemble des propriétés de l'homme d'affaires à Bordeaux.

Si le prix de la transaction, qui comprend également les stocks de vin, n'a pas été divulgué, il se murmure que le chèque pourrait dépasser la centaine de millions d'euros. Car pour les grands crus du Médoc le prix de l'hectare ne se négocie jamais au-dessous du million d'euros et parfois beaucoup plus. Pour Jacky Lorenzetti, cette acquisition d'un grand cru dans l'appellation saint-estèphe qui n'en compte que cinq a un double intérêt. Il complète son portefeuille et possède désormais plus de 200 hectares sur la rive gauche.

« On peut faire le pari que dans quelques années une vingtaine ou une trentaine d'hectares de Lilian Ladouys seront passés chez Lafon-Rochet. »

L'acquisition a autre but qui n'a pas échappé aux connaisseurs. Cette propriété fait en effet face au château Lilian Ladouys, la première propriété acquise par Jacky Lorenzetti en 2008 et classé comme cru bourgeois, un classement infiniment moins valorisée que celui de 1855. Il existe pourtant une discrète passerelle entre les deux puisque le vénérable classement de 1855 classe les châteaux et les marques mais pas la vigne.

Au fil des années beaucoup de prestigieux domaines ont acheté des vignes dans la même appellation pour augmenter leur superficie et leur production de façon très importante. « On peut faire le pari que dans quelques années une vingtaine ou une trentaine d'hectares de Lilian Ladouys seront passés chez Lafon-Rochet. C'est de bonne guerre et tout le monde l'a fait », prédit un bon connaisseur du vignoble.

source : https://www.lesechos.fr/pme-regions/nouvelle-aquitaine/avec-lafon-rochet-jacky-lorenzetti-soffre-un-quatrieme-grand-cru-a-bordeaux-1345150




Bordeaux : Château Quintus rachète Château Grand-Pontet (Grand Cru Classé à Saint Emilion)

Un vignoble très ancien, au passé, au présent et au futur extraordinaires.

L'histoire de Quintus est étroitement liée à celle de Saint-Emilion, un des plus anciens vignobles de la région. Juché sur un promontoire calcaire culminant à 62 mètres d'altitude, Quintus offre une vue majestueuse à 360° sur la vallée de la Dordogne. Son plateau aux orientations nord, ouest et sud surplombe une incroyable richesse de microclimats et de terroirs argilo-calcaires propices aux plus belles expressions des cépages merlot et cabernet franc.

Crée en 2011, Château Quintus a présenté cette année son 10ème millésime, salué par les critiques.

Les Gallo-Romains, créateurs du vignoble de Saint-Emilion, avaient pour coutume de prénommer leur cinquième fils Quintus (cinquième en latin). Domaine Clarence Dillon rend hommage à ses glorieux prédécesseurs en ayant baptisé son 5ème Premier vin, Quintus, qui prend naturellement sa place aux côtés des 4 grands vins rouges et blancs de Château Haut-Brion et Château La Mission Haut-Brion.

Quintus s'agrandit avec l'acquisition de son proche voisin Château Grand-Pontet.

Château Quintus fait l'acquisition de Château Grand-Pontet, Grand Cru Classé, à la situation exceptionnelle à quelques centaines de mètres du célèbre village de Saint-Emilion et à 1 km au nord de ses parcelles existantes. Cette propriété est ceinturée de trois Premiers Grands Crus Classés prestigieux : Châteaux Canon, Clos Fourtet et Beauséjour Bécot.

Avec l'ajout de ces vignes, Quintus devient l'une des plus grandes propriétés de Saint-Emilion s'étendant dorénavant sur 45 hectares dont 42 de vignes.  L'ajout de cet illustre terroir historique offre aux équipes de vinification une palette encore plus riche pour créer leurs assemblages à partir d'une sélection des raisins des plus exigeantes issus de cette propriété de la Rive Droite.

Grand-Pontet et les deux propriétés initialement regroupées il y a une dizaine d'années pour former Château Quintus, comptent parmi les plus anciens crus célébrés de Saint-Emilion et figurent toutes les trois au rang de "Premier Cru de Saint-Emilion" dans le guide du vin Féret, paru entre 1908 et 1949.

Extrait du Féret de 1908, au sujet de Monsieur Combrouze, alors propriétaire de Château Grand Pontet et maire de Saint-Emilion : « Faisant revivre un des plus anciens Premiers Crus, …»

Extrait du Féret de 1974 : « Sa situation unique en fait un des plus beaux fleurons de Saint-Emilion. Les très anciennes vignes qui le constituent, épargnées par les gelées de 1956, accentuent le caractère très particulier de son vin, tout de puissance et de finesse, dont on cite les bouteilles, qui se bonifient pendant cinquante ans et plus."

« En 2011, ma famille, mon équipe et moi exprimions nos objectifs ambitieux, d'élaborer l'un des plus grands vins à Saint-Emilion. En rassemblant quelques-unes des parcelles et des terroirs les plus prometteurs, nous tentions de créer une nouvelle étoile de la rive droite : Quintus. Après plus de 10 millésimes, je suis fier de déclarer que notre talentueuse équipe d'artistes du vin excelle à relever ce défi. L'ajout de ce terroir exceptionnel de Grand-Pontet, réaffirme non seulement notre profond engagement dans cette entreprise mais offre également à nos œnologues une palette plus large et plus diversifiée pour pouvoir réaliser notre rêve commun. » (Prince Robert de Luxembourg - Président Directeur Général Domaine Clarence Dillon)

Mariette Veyssière, nommée nouvelle régisseuse de Château Quintus 

Prince Robert de Luxembourg - Président Directeur Général de Domaine Clarence Dillon et Jean-Philippe Delmas – Directeur Général Délégué Vins et Domaines - annoncent la nomination de  Mariette Veyssière, régisseuse de Quintus.

Mariette Veyssière est la 5ème génération de la famille Veyssière à révéler le terroir de Saint-Emilion. Après avoir perfectionné ses compétences, à la fois au sein des Châteaux Haut-Brion et La Mission Haut-Brion, Pétrus, Château Latour, mais aussi en Californie, Mariette rejoint Château Quintus fin 2013. Initialement en charge des démarches QSE (Qualité Sécurité Environnement), son expertise et ses responsabilités ont naturellement grandi au fil des années. Elle insuffle une évolution des pratiques viticoles au sein de la propriété. Le travail continu de toutes les équipes Quintus engagées dans ces démarches environnementales est récompensé par l'obtention d'une double certification : Haute Valeur Environnementale (HVE) en 2018 et ISO 14001 en 2019.

Ce respect de l'environnement est grandement partagé avec la famille Pourquet-Bécot, dont les équipes rejoignent maintenant celles de la famille Quintus sous la responsabilité de Mariette Veyssière.

Une prodigieuse biodiversité

La spécificité environnementale de Château Quintus réside dans sa ceinture méditerranéenne, véritable réservoir de biodiversité. Le parc de deux hectares de Quintus charme au premier coup d'œil par ses nombreuses haies, ses majestueux chênes verts, ses murets et ses talus. Tous ces trésors du patrimoine paysager qui bordent l'ensemble du parcellaire sont d'importants refuges pour les alliés naturels indispensables dans la prospérité du vignoble.

L'inventaire de la richesse des auxiliaires de culture et de la flore de la propriété, réalisé grâce à l'appui d'un Docteur en entomologie et écologie du paysage, a dévoilé en 2020 une rare richesse : 800 individus collectés, répartis en 200 espèces différentes et 80 espèces de fleurs sauvages ont été dénombrées sur la propriété.

Afin de compléter ces atouts naturels et d'enrichir ce réservoir de biodiversité, les vigneron(ne)s implantent une jachère fleurie sur les talus du coteau et lors de l'arrachage des parcelles. Ils plantent également  des haies d'espèces locales, tels des corridors écologiques, dans les zones moins boisées.

Toujours pour préserver cette biodiversité, aucun insecticide n'a été utilisé sur la propriété depuis 2017.

Domaine Clarence Dillon

Fondée en 1935, la société familiale Domaine Clarence Dillon est propriétaire de prestigieux domaines viticoles: Château Haut-Brion, Château La Mission Haut-Brion, Château Quintus. En 2005, Clarence Dillon Wines, un des plus importants négociants en vins fins de Bordeaux est établi, en même temps que Clarendelle, la première famille «  super premium » de vins de Bordeaux.

Domaine Clarence Dillon dispose également d'une résidence parisienne, véritable ambassade de cet art de vivre à la française tant prisé par son Président le Prince Robert de Luxembourg. Elle abrite le restaurant gastronomique doublement étoilé Le Clarence, et La Cave du Château, une boutique d'exception pour les plus beaux vins et spiritueux du terroir français (www.lacaveduchateau.paris). Depuis 2018, le Prince Robert de Luxembourg et Domaine Clarence Dillon ont rejoint Primum Familiae Vini (grandes familles viticoles), une association internationale de 12 familles propriétaires de prestigieux châteaux et domaines produisant des crus parmi les plus grands dans le monde. En 2021, un nouveau centre de visite et une nouvelle boutique La Cave du Château sont inaugurés à Château Haut-Brion à Bordeaux.

source : https://www.prnewswire.com/news-releases/chateau-quintus-s-agrandit-avec-l-acquisition-de-chateau-grand-pontet-838435890.html




mardi 3 août 2021

Languedoc : AdVini cède Rigal aux Vignerons de Buzet

C'est la première fois qu'AdVini cède un actif. « C’est une grande première pour notre coopérative car nous n’avons jamais procédé par croissance externe depuis notre création », annonce Vincent Leyre, président du conseil de surveillance des Vignerons de Buzet. « Nous sommes un peu faibles à l'international et la montée en puissance du BIB engendre une sous-exploitation de notre outil d'embouteillage, explique Pierre Philippe, directeur général des Vignerons de Buzet. C'est en faisant part de cette problématique à notre banquier [le Crédit Agricole, en charge de la restructuration de la dette d'AdVini, ndlr] qu'il nous a mis en relation avec AdVini pour aboutir, d'une part au rachat de 100% de la maison Rigal, spécialiste des vins de Cahors, d'autre part à la constitution d'une nouvelle politique de distribution à l'international.» Concrètement, les vins des Vignerons de Buzet et de la maison Rigal seront portés en France et en Belgique par une filiale commerciale nouvellement créée par la coopérative lot-et-garonnaise, VdB Distribution, et AdVini soutiendra la distribution de ses vins dans le reste du monde. La SAS Rigal restera domiciliée au Château Chambert, et son directeur Julien Touboul ainsi que ses équipes poursuivront la gestion opérationnelle de l’entité, de même que l’animation et le développement des partenariats avec les familles vigneronnes associées depuis de nombreuses années au programme Rigal (programme HVE, AB).

Source : V&SNews




lundi 19 juillet 2021

Campari ouvre le capital de Tannico pour associer le groupe Moët Hennessy en distribution digitale

 Campari et Moët Hennessy s'associent dans l'e-commerce

Le groupe Campari cède pour 25,6 M€, 50% de son site d’e-commerce Tannico au groupe Moët Hennessy afin de constituer un acteur de poids du e-commerce de V&S en Europe. Pour rappel, Tannico est leader du segment en Italie avec une PDM estimée à 30%, et a lancé Tannico Express – une application qui permet de livrer de l’alcool en moins de 90 minutes aux résidents de Milan. Tannico opère déjà dans 18 pays et a réalisé en 2020 un CA de 37,5 M€, en progression de 80%, pour 2,5 M de cols expédiés. En France, Tannico a récemment racheté au groupe Thiénot une participation majoritaire (68,5%) dans ventealapropriete.com afin de bénéficier de son sourcing en vins français. Ensemble, les deux sites auraient réalisé un CA de 70 M€ en 2020. La coentreprise restera dirigée par l'actuel PDG de Tannico, Marco Magnocavallo. L'opération n'est pas sans rappeler les achats successifs des e-commerçants Uvinum et Bodeboca par le groupe Pernod Ricard pour créer Drinks&Co, e-commerçant doté de boutiques physiques dont les premières ont ouvert à Paris et Shanghai

source : V&S news


dimanche 25 avril 2021

Bordeaux : Marie Lefévère (Château Sansonnet) rachète le Château Villemaurine (grand cru classé de Saint Emilion) à Justin Onclin

Arrivé de sa Belgique natale au début des années 1980, Justin Onclin a réussi à se faire une place de choix sur la place bordelaise. "Depuis 1982, j’ai pris un immense plaisir à distribuer ces superbes produits que sont les vins de Bordeaux, d’abord au sein de la maison Sovex Grands Châteaux, puis par mes fonctions dans le groupe Ballande France", se souvient Justin Onclin. Une passion pour les grands vins qui va prendre une nouvelle dimension en 2002 avec l’achat à titre personnel du Château Branas Grand-Poujeaux, dans le Médoc, puis en 2005 du Château Villemaurine, grand cru classé de Saint-Emilion. "Je me suis passionné pour la production de grands vins identitaires de leur terroir", reconnaît-il.

Pendant près de vingt ans, Justin Onclin va s’attacher à redonner leur lustre aux propriétés. C’est ainsi qu’en 2020, le rachat avec Hindrik Gommer, homme d’affaires néerlandais et amoureux du vin, de 5,2 hectares de Granins Grand Poujeaux permet au domaine du Médoc d’atteindre une taille critique et d’intégrer des parcelles de choix dans l’assemblage du vin de Branas Grand-Poujeaux.

Aujourd’hui, c’est une page qui se tourne pour Justin Onclin. Soucieux de régler sa succession, il a vendu le Château Villemaurine à Marie Lefévère, également propriétaire du Château Sansonnet, à Saint-Emilion et ne garde qu’une part minoritaire dans Branas Grand-Poujeaux. Quant à Cynthia Capelaere, la jeune et dynamique directrice des deux propriétés, elle va rejoindre dès le mois de mai le Château du Tertre, à Margaux, récemment acquis par une compagnie d’assurance et exploité par la famille Helfrich, à la tête du groupe Grands Chais de France. Aucune nostalgie pourtant chez Justin Onclin qui entend passer une grande partie de son temps à Bordeaux pour s’occuper de ses quatre petits-enfants.

source : lefigaro.fr

Villemaurine


Bordeaux : le Château Beauséjour héritiers Dufau-Lagarosse (Saint-Emilion - 1er grand cru classé B) racheté par Joséphine Dufau-Lagarosse et Prisca Courtin-Clarins en charge de Famille C (holding de la famille Courtin

La SAFER espère clore la polémique naissante avec la sélection d’une jeune agricultrice issue d’une branche minoritaire des propriétaires du château Beauséjour héritiers Duffau-Lagarrosse.

Nouveau rebondissement dans la série des grands crus clashés à Saint-Émilion. Réuni ce 7 avril, le conseil d’administration aquitain de la Société d'Aménagement Foncier et d'Établissement Rural (SAFER) acte la vente du disputé château Beauséjour héritiers Duffau-Lagarrosse (6,75 hectares de premier grand cru classé B). La candidature qui remporte la mise est finalement celle de l’ingénieure agronome et œnologue Joséphine Duffau-Lagarrosse (30 ans, la fille de l’actuel co-gérant*, Vincent Duffau Lagarosse), soutenue financièrement par la famille Courtin (à la tête des cosmétiques Clarins, dont c’est le premier projet viticole).

Dans un communiqué inhabituel (mais répondant à une polémique naissante), la SAFER défend une décision « qui favorise à la fois l’installation d’une jeune agricultrice et la pérennité d’une exploitation viticole ». Jouant la transparence, la SAFER indique que son appel d’offre pour racheter la propriété à 75 millions € a recueilli quatre candidatures. Si celle de Stéphanie de Boüard-Rivoal (co-propriétaire et PDG du château Angélus, 27 ha de premier grand cru classé A) avait l’avantage lors du comité technique du 18 mars, la réunion du 7 avril a privilégié celle de Joséphine Duffau-Lagarrosse et de la famille Courtin. La SAFER indiquant « soutenir un projet d’agriculture durable respectueux de la biodiversité » et « maintenir le lien historique entre cette exploitation viticole et l’un des membres de la famille Duffau-Lagarrosse ».

Huitième génération

Joséphine Duffau-Lagarrosse sera en effet la représentante de la huitième génération familiale à piloter le domaine (la propriété appartenant à la famille depuis 1847). N’ayant pas présenté de projet de reprise lorsque les 32 actionnaires familiaux ont décidé de vendre la propriété, l’ingénieure agronome et œnologue de Bordeaux a réussi à trouver un investisseur lui permettant de monter un dossier d’installation. De quoi faire grincer des dents pour un autre dossier candidat : celui de la famille Cuvelier (propriétaire du clos Fourtet, 20 ha de premier grand cru classé B).

Initialement choisi le 7 novembre 2020 par 92 % des propriétaires du château Beauséjour héritiers Duffau-Lagarrosse, le projet de la famille Cuvelier était d’installer un Jeune Agriculteur, Grégoire Pernot du Breuil. La famille Cuvelier n’a pu être contactée pour réagir, mais ne cachait pas son incompréhension cette fin mars face au processus d’appel d’offres de la SAFER, remettant en cause leur « victoire à la loyale » pour la reprise du domaine.

"5 contentieux annuels"

Semblant prévenir toute velléité de poursuite judiciaire, la SAFER précise dans son communiqué qu’elle « analyse en moyenne 3 500 candidatures par an pour retenir finalement 1 800 projets. Ces arbitrages parfois difficiles ne génèrent en moyenne que 5 contentieux annuels dont la très grande majorité se solde à l’avantage de la Safer. »

* : Joséphine Duffau-Lagarrosse ne travaille pas pour le domaine familial, mais est la directrice technique du château les Grands Chênes (Haut-Médoc, groupe Bernard Magrez).

Mise à jour du 9 avril

Dans un communiqué du 9 avril, les candidats ayant remporté la vente font état de leur satisfaction. « Ce projet d’investissement [...] est cohérent avec nos valeurs de recherche de l’excellence, de maintien d’une identité et d’une marque familiale, mais aussi de préservation de l’environnement. Nous allons réaliser les investissements nécessaires à une meilleure valorisation encore de ce terroir exceptionnel. Notre projet est un projet durable, responsable, porté par une vision de long terme » indique Prisca Courtin-Clarins, en charge de la diversification au sein de la holding famille C.

source : vitisphere.com


Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse

Bordeaux : Gérard Jicquel (Beautiful Life Hotels) rachète le Château d’Agassac (Haut-Médoc)

Déjà propriétaire depuis 2019 du château Fourcas Dupré (AOC Listrac), l’entrepreneur breton Gérard Jicquel acquiert le château d’Agassac, un cru bourgeois exceptionnel.

Gérard Jicquel ne perd pas de temps. Il vient d’acquérir le Château d’Agassac, superbe propriété promue « crue bourgeois exceptionnel » au classement de 2020. Fortune faite dans le secteur des services, cet entrepreneur breton avait fait une entrée remarquée dans le Médoc en achetant en juillet 2019 Fourcas-Dupré ; un château de 47 ha (AOC LIstrac), bien situé le long de la Route des châteaux et qui se lance dans de lourds travaux, tant au niveau technique que pour booster l’accueil du public.

Moins de deux ans après, c’est donc d’Agassac, situé à Ludon-Médoc, qui est sa deuxième prise, et sûrement pas la dernière. Un château de 45 ha en production (AOC Haut-Médoc), avec un parc de 17 ha. Le vendeur est Groupama, qui en était propriétaire depuis 1996. À noter que c’est la deuxième société d’assurance à se désengager du vignoble médocain en quelques mois, après la vente du Château Dauzac (AOC Margaux) par la MAIF.

Œnotourisme

Fourcas Dupré et d’Agassac boxent dans la même catégorie : des premiers vins entre 14 et 20 euros la bouteille, et des politiques commerciales qui ont besoin d’être consolidées. Lucas Leclercq, déjà à la direction du premier château, et qui prend la tête de l’ensemble, s’en explique :. « Au-delà des premiers vins, nous devons mieux valoriser les seconds, qui peuvent totaliser 30 à 40 % des volumes. Par exemple en créant des marques propres plus attrayantes, ou en déclinant une gamme ». Pour cela, il faut des volumes significatifs, et c’est le cas avec les 500 000 bouteilles qu’il doit désormais vendre. Une stratégie qui pourrait attirer l’attention des négociants bordelais, alors que le vignoble girondin est en crise.

Après le commerce, une autre synergie est espérée au niveau oenotouristique. Agassac a déjà une réputation en la matière, et les deux châteaux (distants de 20 km) veulent à terme accueillir 20 000 visiteurs par an. C’est d’ailleurs la branche tourisme (Beautiful Life Hotels) des activités de Gérard Jicquel qui réalise l’acquisition d’Agassac. Cette branche possède une dizaine d’hôtels dans l’ouest du pays.

Source : sudouest.fr







dimanche 24 janvier 2021

Bourgogne : Julien Revillon déjà associé, reprend le négoce Vins & Domaines Dominique Piron

 Prévue de longue date, la transmission est effective dans la continuité des marques et avec l’ambition d’accentuer la montée en gamme.

"Au cours de l'été 2020, à l’occasion de mes 50èmes vinifications, j'ai finalisé une importante décision prise il y a quelques années, celle de céder mon entreprise de vinification et de commerce, Vins et Domaines Dominique Piron, à Julien Révillon, mon associé depuis six ans ", déclare Dominique Piron, figure emblématique du Beaujolais. Julien Révillon devient ainsi le propriétaire et le gestionnaire de l’entreprise et de la marque. La famille Piron reste cependant propriétaire de ses vignes historiques de Morgon et Chénas.

« Pour ma part, je me lance dans une nouvelle aventure, celle de me consacrer à la mise en valeur du Château Vieux Bourg, ma propriété viticole personnelle, située à Corcelles en Beaujolais. J’y produirai sous ce nom Morgon et Chénas, un peu de Régnié, ainsi que le rare Beaujolais blanc, explique Dominique Piron qui lancera ses premières cuvées au printemps 2021.

Dominique Piron s’est installé en 1971 comme vigneron sur la petite propriété familiale de Villié-Morgon, au côté de son père Pierre, pour débuter sa carrière, tout comme l'avaient fait ses ancêtres depuis 1590. En 1987, il avait créé la société commerciale « Les Vins Dominique Piron », qu'il cède aujourd'hui. Cette entreprise fut la première du Beaujolais à se lancer, en 1988, dans les achats de raisins pour vinification. Cette pratique est aujourd'hui répandue.

source : vitisphere.com / LSA

https://www.vitisphere.com/upload/breves/01-2021/grd_1611154024_93287.jpg

Etats-Unis : la famille Faiveley (Bourgogne) rentre au capital de Williams Selyem (Sonoma)

Depuis plusieurs années, la famille Faiveley souhaitait faire l’acquisition d'un vignoble aux États-Unis. « Nous avons une longue amitié et une longue histoire avec les États-Unis, une passion pour ses vins et ses habitants. En tant que bourguignons, nous voulions cultiver les meilleurs Pinot Noir et Chardonnay des États-Unis. La région de Sonoma et en particulier la Russian River Valley se sont imposées comme une évidence à nos yeux et Williams Selyem a toujours été l'un de nos vignobles préférés. Nous sommes ravis et fiers que John et Kathe Dyson nous aient accordé leur confiance. » déclare Erwan Faiveley.

Après 23 ans à la tête de Williams Selyem, John et Kathe Dyson ont décidé de s’associer à la Famille Faiveley pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de ce domaine iconique. « Kathe et moi recherchions la famille idéale pour nous succéder. Pendant de nombreuses années, nous avons admiré et perpétué l’héritage de Burt Williams et Ed Selyem. Nous avons décliné plusieurs offres qui ne correspondaient pas à notre vision. Avec la famille Faiveley, nous sommes sûrs d’avoir trouvé le bon partenaire pour un engagement à long terme, partageant notre philosophie de l’élaboration de grands vins. »

La famille Faiveley a fait l’acquisition d’une part minoritaire significative dans Williams Selyem, avec la possibilité d'une transmission de propriété dans le futur. La famille Dyson restera aux commandes pendant au moins trois ans, dirigeant le domaine avec la même vision et les mêmes valeurs. L'équipe de Williams Selyem restera également en place et le Chief Winemaker Jeff Mangahas continuera à signer les vins.

A propos de la famille Faiveley

Installée à Nuits-Saint-Georges, la famille Faiveley possède plus de 120 hectares de vignes sur des terroirs d’exception et notamment 12 Grands Crus et 25 Premiers Crus. Fondé en 1825, c’est l’un des plus beaux domaines de Bourgogne. Dirigé par la 7ème génération Eve et Erwan Faiveley, le domaine signe des vins alliant puissance, finesse et élégance.

A propos de Williams Selyem

Fondé il y a 40 ans par Burt Williams et Ed Selyem, Williams Selyem a continué à se développer sous la direction de la famille Dyson. Cette dernière en a fait des vins iconiques et distingués par la critique. Le domaine viticole est situé au coeur de la Russian River Valley, dans la région de Sonoma en Californie. Il s’étend sur plus de 135 acres (54 hectares) de vignobles idéalement situés dans la Russian River Valley. Le domaine achète également des raisins auprès des producteurs renommés de Sonoma et d'autres vignobles.

source : communiqué via infos-dijon.com



Saumur : le fonds Eximium rachète le Domaine des Clos Maurice

Les modèles économiques des domaines viticoles évoluent. Traditionnellement familiaux, ceux-ci s'ouvrent à des investisseurs pour assurer leur développement.

C'est ce que vient de faire Mickael Hardouin pour son Domaine des Clos Maurice situé à Varrains, sur l'appellation Saumur Champigny. La tradition familiale est-elle en train de se perdre ? Pour Mickael Hardouin, qui a repris le domaine familial en 2007, ce n'est pas le cas : "J'étais dans une impasse. Ma fille vit en Allemagne et mon fils souhaite être pompier. Il n'y avait personne pour reprendre le domaine. Et puis, après plusieurs années de gel, même si le domaine est sain économiquement, je n'avais pas les moyens de mes ambitions pour porter beaucoup loin la qualité de nos vins et leurs images". 

En culture bio depuis 2012, le domaine des Clos Maurice s'est construit une belle image auprès de ses clients restaurateurs et de la presse spécialisée. Pour Mickael Hardouin c'est la raison pour laquelle le domaine des Clos Maurice a séduit : "Après une première solution avortée au démarrage de la crise sanitaire, j'ai eu la chance de rencontrer le fonds d'investissement familial Eximium qui contrôle ou possède des participations dans plus de 300 sociétés dans des domaines aussi variés que l'industrie, l'informatique ou encore le matériel de pêche. C'est leur premier engagement dans la viticulture. Cette diversification et le caractère familial de la holding sont rassurants."

Dans les faits Mickael Hardouin conserve 5% des parts et devient cogérant avec un membre de la famille Baulé, propriétaire du groupe. Des investissements sont prévus, notamment dans une nouvelle cuverie et des réflexions sont menées pour trouver un nouveau lieu pour l'exploitation.

source : saumur-kiosque.fr

Bordeaux : la Château du Tertre (Margaux 5ème cru classé) repris par la famile Helfrich aux côtés d'un assureur qui rachète le foncier.

Le Château du Tertre, margaux cinquième cru classé en 1855, qui s’étend sur 63 ha – dont 52 de vignes –, change de mains. En effet, la famille Albada-Jelgersma, également propriétaire de Château Giscours, troisième cru classé de margaux en 1855, et de Caiarossa en Italie, vient de céder le foncier de cette propriété qu’elle détient depuis plus de 20 ans à une société d’assurance française. Sa volonté est de donner une nouvelle impulsion au domaine pour qu’il « puisse désormais voler de ses propres ailes, pour son bien et celui de ses équipes. C’est une nouvelle page qui s’écrit ! », comme l’explique Alexander Van Beek, directeur général des propriétés de la famille. De fait, il était difficile pour ce grand margaux de s’épanouir à l’ombre du Château Giscours qui accaparait toute la lumière.

Le nouveau propriétaire confie pour 25 ans l’exploitation du domaine à la famille Helfrich. « Notre premier objectif est de poursuivre la montée en qualité quitte à réduire la proportion du premier vin [actuellement 60% des volumes, pour 40% de second vin “Les Hauts du Tertre” et de vin de France “Tertre Blanc”, ndlr], la rentabilité suivra », annonce Joseph Helfrich. « La commercialisation, actuellement à 85% en primeur, restera confiée à la place de Bordeaux », insiste le fondateur et dirigeant de Grands Chais de France. Famille Helfrich exploite déjà un autre domaine membre de l’Union des grands crus de Bordeaux, le Château Bastor-Lamontagne

source : V&S News