vendredi 26 octobre 2018

Languedoc : Gérard Bertrand rachète le Mas du Soleilla

Rachetant une propriété voisine bio, le négociant conforte son approvisionnement et son offre touristique sur l’appellation languedocienne qui lui est chère.

Ce 11 octobre, le vigneron-négociant Gérard Bertrand a signé le rachat du mas du Soleilla au couple suisse Christa Derungs et Peter Wildbolz. Il reforme ainsi la propriété du château l’Hospitalet, scindé par le promoteur Jacques Ribourel en 2002, qui en avait vendu l’essentiel à Gérard Bertrand, et une fraction aux époux Wildbolz.

Ayant créé le mas du Soleilla sur la presqu'île de la Clape, Christa Derungs et Peter Wildbolz ont converti les 35 ha de vignes à la bio en 2012 et ont développé une activité hôtelière dans le mas (avec cinq chambres d’hôtes). Révélé par la Lettre M, son rachat permet à Gérard Bertrand de reconstituer le vignoble du château voisin de l’Hospitalet, tout en confortant ses orientations viticoles et œnotouristiques.

Hôtel & jazz

Propriété phare du groupe Gérard Bertrand, le château de l’Hospitalet en accueille le siège social et comporte 1 000 hectares de garrigues, dont 60 de vignes, certifiés depuis 2013 en biodynamie. Ayant accentué l’orientation touristique du château l’Hospitalet, Gérard Bertrand y tient depuis 2004 un festival de jazz chaque été.

source : vitisphère

Le mas du Soleilla produit des cuvées en appellation La Clape et en IGP des Coteaux de Narbonne.

dimanche 14 octobre 2018

Sud-Ouest : les Vignerons de Buzet rachètent le chateau de Buzet

La coopérative des vignerons de Buzet est sur le point de signer l’achat du château de Buzet, situé sur la hauteur de Buzet-sur-Baïse et entouré d’un parc de 12 hectares. « C’est l’un des symboles de la région. Cela a du sens que la coopérative le possède », estime David Bidegaray, responsable marketing des vignerons de Buzet. L’utilisation de ce château de 528 m2 n’est pas encore définie mais l’oenotourisme sera évidemment étudié ainsi que probablement la plantation de vignes. Sur Internet, le château en vente depuis 2014 est proposé à 1,30 M€. La coopérative ne communique pas le montant effectif de la transaction. Elle évoque « un investissement important mais qui reste raisonnable par rapport au potentiel du lieu ». L’origine du château actuel remonte au XIIIe siècle. Parallèlement, la coopérative s’apprête à sortir son premier vin certifié HVE, le château de Tauziat rouge 2017. Elle souhaite étendre l’an prochain à 500 ha la surface certifiée en HVE.

source : VSB


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Bergerac : le château Masburel racheté par un investisseur britannique

Chris Walker, gérant de la SARL Masburel 1740, est le nouveau propriétaire du château Masburel, une propriété de 33 hectares dont 16 en production sous différentes appellations du bergeracois : Bergerac, Côtes de Bergerac, Montravel… 

Le domaine, situé à Fougeyrolles, appartenait auparavant à Julian Robins qui l’avait acheté en 2008 à Olivia et Neil Donnan. Chris Walker est donc le troisième propriétaire britannique de ce vignoble dont les vins sont commercialisés essentiellement en Grande-Bretagne.

source : VSB


Bordeaux : rapprochement des Caves de Tutiac-Marcillac avec Uni-Médoc

Les caves girondines de Tutiac à Marcillac (76 M€ de CA) et d’Uni-Médoc à Gaillan Médoc (20 M€ de CA) ont décidé de se rapprocher afin de « concentrer les forces commerciales des deux entités… dans le cadre d’une totale complémentarité de produits ». Chacune des deux coopératives prendra une participation dans l’autre, Tutiac devenant majoritaire. Eric Hénaux, directeur général de Tutiac, dirigera ce nouvel ensemble réparti de chaque côté de l’estuaire. La production globale représente  un potentiel de 36 millions de cols, dont 30 millions venant de Tutiac. Cette union vise à développer les vins des AOC Bordeaux, Médoc, Sauternes et Côtes de Bordeaux en France et à l’export où Tutiac est en forte croissance, notamment en Chine, au Japon, en Amérique du nord et dans l’Union européenne.

source : VSB
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Cidre : Agrial rachète Aston Manor (Royaume Uni)

Leader sur le marché du cidre en France et déjà présente aux États-Unis, la branche « boissons » de la coopérative normande Agrial poursuit son développement international et fait son entrée sur le territoire anglo-saxon, premier marché au monde pour le « cider », avec l’acquisition de la société Aston Manor annoncée par Agrial le 31 août.

Basé à Birmingham, Aston Manor est le premier cidrier indépendant du Royaume-Uni et le deuxième acteur du marché anglo-saxon du cider. Forte de ses 300 salariés, l’entreprise dispose de 4 sites de production et exporte ses produits dans plus de 20 pays à travers le monde. Éclor, la branche «  boissons d’Agrial », est pour sa part leader sur le marché français du cidre, notamment grâce aux marques Écusson, Loïc Raison et au cider La Mordue. Elle est éga- lement présente sur le marché américain avec les sociétés Manzana et Seattle Cider. Forte de ses 800 salariés, dont une centaine aux États-Unis, Éclor a fait du développement international sa priorité dans le cadre de la stratégie « Horizon 2025 » d’Agrial.

source : VSB

Aston Manor brewery

Bourgogne : Martin et Olivier Bouygues rachètent le Domaine Henri Rebourseau

Ce domaine de 14 hectares basé à Gevrey-Chambertin a fait l’objet de nombreuses rumeurs de reprise ces dernières années. C’est finalement la famille Bouygues qui prend le contrôle d’un vignoble remarquablement placé en Côte de Nuits.

Chambertin, Chambertin Clos de Bèze, Clos-Vougeot, etc. Le domaine Rebourseau a suscité bien des convoitises et des palabres ces dernières années. L’épilogue des rumeurs vient certainement de s’achever. Martin Bouygues, associé à son frère Olivier, vont prendre une participation majoritaire dans ce prestigieux vignoble de la Côte de Nuits. Ce dernier compte un total de 13,8 hectares dont 5 grands crus (Chambertin, Clos de Bèze, Mazy-Chambertin, Charmes-Chambertin, Clos de Vougeot) et deux gevrey-chambertin premiers crus.

Jean de Surrel, le petit fils de Pierre Rebourseau, est à la tête de l’exploitation depuis le début des années 1980.

« Le montant de l’investissement n’est pas encore connu, mais, selon la valorisation du domaine qui circulait ces derniers mois, il est d’environ 45 millions d’euros pour une prise de participation non officielle de 51 %. L’opération sera complètement bouclée à la fin de l’année », selon le journal Les Échos. D'autres sources évoquent des montants supérieurs...

Martin et Olivier Bouygues sont déjà propriétaires des châteaux Montrose et Tronquoy Lalande à Saint Estèphe. L’an dernier ils avaient déjà mis la main sur l’un des joyaux du Val de Loire : le Clos Rougeard à Saumur.

Un grand domaine bourguignon, dont le potentiel qualitatif reste encore sous-exploité, est maintenant entre leurs mains.

source : Terre de Vins



Rhône : la Maison Tardieu-Laurent adosse 49% de son capital au groupe EPI

Le groupe EPI, propriétaire de Charles Heidsieck, Piper-Heidsieck, Biondi-Santi et du château la Verrerie vient d’entrer au capital de la Maison Tardieu-Laurent à hauteur de 49 %. Cette prise de participation intervient dans le cadre de l’annonce d’un partenariat exclusif entre les deux entreprises. Aux termes de ce dernier, EPI va accompagner le développement des activités de la famille Tardieu-Laurent auprès des circuits distribution sélectifs en France et à l’étranger.

Le groupe va également épauler son partenaire dans les investissements engagés dans les structures d’élevage et de stockage. La maison Tardieu-Laurent, dirigée par Michel et son fils Bastien, est spécialisée dans l’assemblage et l’élevage de vins de la vallée du Rhône positionnés sur le haut de gamme.

source : www.rayon-boissons.com

lundi 1 octobre 2018

Corse : le domaine de Casabianca repris par la SAFER et la région Corse

Le domaine de Casabianca, présenté comme l'un des plus grands domaines viticoles de Corse, placé en liquidation judiciaire depuis janvier 2017, a été vendu sur décision de justice à un organisme semi-public, a-t-on appris mardi 27 septembre auprès d'un élu local.

La vente du domaine de Casiabianca a été décidée par un juge commissaire du tribunal de grande instance de Bastia qui a tranché en faveur de l'offre de la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), a précisé Lionel Mortini, président nationaliste de l'Office du développement agricole et rural de la Corse (Odarc) et élu du conseil exécutif de Corse. Il confirmait une information de France Bleu RCFM.

L'offre de la Safer de 1.620.354 euros a été préférée à deux autres, l'une de 1.550.000 euros d'une société de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), spécialisée dans les activités des sociétés holding, et l'autre de 1.675.000 euros d'une société aveyronnaise spécialisée dans l'hôtellerie, selon la décision de justice. L'expert immobilier missionné par le liquidateur judiciaire avait estimé le domaine de 469 hectares, dont 228 de vignes, à 2,5 millions d'euros, a précisé Lionel Mortini, mais l'offre de la Safer a été inférieure en raison du "mauvais état de la vigne".

En mars dernier, la Collectivité de Corse (CdC) avait débloqué un fonds de 800.000 euros pour permettre ce rachat par la Safer, société anonyme sans but lucratif avec des missions d'intérêt général, placée sous tutelle des ministères de l'Agriculture et des Finances. Les 800.000 euros complémentaires nécessaires pour procéder à cet achat seront également fournis par la CdC: "on complètera", a confirmé Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. "C'est une bonne décision mais je reste prudent en attendant qu'elle soit définitive", a-t-il ajouté, évoquant la possibilité d'un appel.

"Il faut féliciter la justice qui a bien pris en compte tous les paramètres de la problématique du foncier dans l'île", a déclaré Christian Orsucci, président de la Safer. La justice a compris qu'il pourrait y avoir "des troubles à l'ordre public si on s'aventurait à donner à une seule personne une si grande étendue voire même, avec la connotation corse, si on la donnait à un étranger", a-t-il estimé. La mise en vente mi-mars, par le liquidateur judiciaire, du domaine Casabianca avait suscité la colère des partis nationalistes corses qui prêchaient pour l'installation de jeunes agriculteurs corses sur ce qu'ils présentent comme "la plus grande vigne d'Europe d'un seul tenant".

Corsica Libera, le parti indépendantiste de Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, s'était même montré menaçant face à d'éventuels "spéculateurs", notamment non-insulaires. La Safer doit maintenant "réunir son comité technique qui va déterminer des lots" qui seront "vendus ou loués" afin d'installer de jeunes agriculteurs, a indiqué Lionel Mortini. "Nous souhaitons que les terres proches de la mer soient vendues au Conservatoire du littoral pour éviter toute spéculation", a-t-il précisé.

Le découpage des terres devrait donner lieu à "15 à 20 lots", a évalué le président de la Safer qui compte demander dès la semaine prochaine "une expertise des vignes à la chambre d'agriculture".

source : RVF (Avec AFP)


vendredi 14 septembre 2018

Bordeaux : le négociant Robert Giraud et ses 135ha racheté par LGCF

Les Grands Chais de France sont en train d'acquérir le producteur-négociant Robert Giraud SAS (Saint-André-de-Cubzac) et ses cinq propriétés, Château Timberlay (110 ha), Château Haut Fourat, Château Le Bocage, Domaine de l'Étalon d'Argent – tous en AOP bordeaux – et Château Côtes de Rol (3 ha) en saint-émilion grand cru. Le groupe reprend également les marques développées par la maison qui réalisait encore entre 2 et 3 M€ de CA en 2017. Les Grands Chais de France, dont le patrimoine viticole se montait avant cette opération à 3 200 ha, visent 3 500 ha pour la fin d'année si les acquisitions que le deuxième groupe français négocie actuellement en Provence et dans le Bordelais se concrétisent. 

source : V&S

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jeudi 13 septembre 2018

Rhône : Anagram succède à Raphaël Michel avec le soutien de LDI

On pourrait se dire que seul le nom change. Mais en fait, c'est toute l'identité d'une entreprise qui a eu mauvaise presse que le groupe viticole bourguignon Labruyère développement industries (LDI) a souhaité transformer en reprenant au cours de cet été l'entreprise piolençoise de négoce de vins, Raphaël Michel.

Il s'agit, pour le nouveau président exécutif d'Anagram, Sébastien Bouvet-Labruyère, de "regagner la confiance", ainsi qu'il nous l'a affirmé lors d'une rencontre dans ses nouveaux locaux, à Piolenc. Car la confiance des clients et des marchés, s'est volatilisée après les affaires qui ont secoué le petit monde de la viticulture ces derniers mois. Il va falloir également regagner la confiance de la profession ou tout au moins renouer de bonnes relations.

Pour se présenter, le président a rencontré dernièrement Michel Chapoutier, président d'Inter Rhône, Philippe Pellaton, président du Syndicat général des vignerons des Côtes-du-Rhône et Etienne Maffre, président de l'Union des Maisons de vins du Rhône.

Entre 20 et 25 M€ d'investissement

Raphaël Michel a été placée en sauvegarde en octobre 2017 par le tribunal de commerce de Montpellier, à la suite de ses difficultés financières dues notamment à la mise en examen en juin 2017 de son dirigeant, Guillaume Rickwaert, pour "tromperie" et "escroquerie", par un juge d'instruction du TGI de Carpentras. La société a elle aussi été mise en examen pour les mêmes motifs. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), dans un rapport rendu public, avait mis au jour une "usurpation massive de l'AOC viticole des côtes-du-rhône sur des volumes de vins estimés à plus de 480 000 hectolitres".

Sur le site de l'entreprise, à Piolenc, on s'est dépêché d'apposer la nouvelle identité de l'entreprise sur sa façade, tout comme de changer les panneaux indicateurs dans les rues dans la zone d'activité. "L'anagramme c'est le fait de transposer les lettres, sourit Sébastien Bouvet-Labruyère. C'est une belle analogie au vin. Notre métier, c'est d'assembler les vins, pour leur donner un autre sens." Il précise qu'Anagram, un nom anglicisé, veut "passer à une nouvelle histoire". Il a repris tous les salariés, une trentaine de personnes.

Le groupe LDI a monté "une structure de défaisance" pour acquérir le vraqueur, considéré il y a quelques mois comme le plus grand de l'Hexagone. Pour réaliser l'opération, indique Labruyère dans un communiqué, "les actifs (sociétés et domaines) du groupe ont été apportés à la société Dolia, filiale de la société Raphaël Michel, sous l'égide du tribunal (ndlr : de commerce d'Avignon)." Son président estime que "la singularité de la société, c'est son équipement, sa taille, qui lui permet de s'imposer comme acteur important".

Le groupe a prévu d'investir 6 M€ sur fonds propres, de s'appuyer également sur des financements bancaires de l'ordre de 5 M€. À terme, c'est entre 20 et 25 M€ que compte insuffler LDI dans Anagram, "une boîte intéressante" qui a l'objectif de redevenir le leader européen de l'assemblage de vins en vrac.

source : La Provence SA
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vendredi 7 septembre 2018

Bordeaux : la famille Moueix cède 20% de Château Petrus à Alejandro Santo Domingo

S’offrir une bouteille de Petrus est moins un rêve pour nombreux œnophiles qu’un aboutissement pour les nouvelles fortunes. Mais s’offrir 20 % du Petrus, c’est un rêve que seul un milliardaire peut réaliser. Révélée simultanément par la RVF et les Échos, la transaction viticole daterait d’un an au moins, ce qui ne l’empêcherait pas d’être historique. Avec une valorisation estimée à un milliard d’euros pour 11,5 hectares, une transaction à 87 millions €/ha « ferait de l'hectare de Petrus le plus cher jamais vendu ».

D’après la presse, la famille Moueix a cédé 20 % de ses parts au milliardaire américain Alejandro Santo Domingo (41 ans). Possédant les nationalités colombiennes et états-uniennes, l’une des plus jeunes fortunes du classement mondial Forbes (où il figure actuellement à la 499ème place) est depuis 2011 à la tête du conglomérat familial Santo Domingo, un groupe de téléphonie et de médias, mais surtout de bière. Ayant cédé en 2005 ses parts dans la brasserie colombienne Bavaria au groupe sud-africain SABMiller, le groupe Santo Domingo est alors devenu actionnaire minoritaire du deuxième acteur mondial de la bière (avec 15 % de parts). Son poids dans la filière mondiale des bières a été consolidé par son action pour le rachat de SABMiller par le leader mondial AB InBev en 2015.

D’après les premiers éléments, cette cession doit soutenir le développement de Petrus, qui vient tout juste de perdre le statut de vin le plus cher de Bordeaux. Ce titre étant désormais celui de Liber Pater. D’après les données de Wine Searcher, la bouteille du légendaire Pomerol se vendant en moyenne 2 700 euros la bouteille, quand l’iconoclaste vin de Graves se hisse à 3 700 €/col.

source : Les Echos / Terre de Vins / Vitisphère

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samedi 1 septembre 2018

Languedoc : Jean-Paul Mas rachète le Château Villegly (Minervois)

Les Domaines Paul Mas dévoilent leur dernière acquisition : le château Villegly en AOC Minervois. Château Villegly est situé à mi-chemin entre Carcassonne et Caunes-Minervois. Le vignoble de 65 ha est situé sur l’aire d’appellation du Minervois. Il se compose essentiellement de cépages rouges : Syrah, Grenache, Carignan, Cinsault, Caladoc, Alicante et Cabernet-Sauvignon.

source : https://www.paulmas.com/actualite/chateau-villegly-nouveau-domaine-de-60ha-en-aoc-minervois/

Bordeaux : trois investisseurs belges rachètent le château Prieuré Saint Anne (Cadillac)

Continuant d’attirer les investisseurs, le vignoble bordelais ne séduit pas que des acheteurs chinois, les repreneurs européens répondant toujours présents.

Ayant acheté il y a vingt ans le château Prieuré Saint-Anne, Hervé et Suzanne Flipo viennent de le vendre à un trio d’investisseurs belges, le couple Herwig et Annelies Callewier-Corne. Le couple de vignerons va encadrer la phase de transition, prévue pour l’an prochain.

Depuis 1998, la propriété a étoffé son vignoble, s’étendant désormais sur 4,5 hectares en appellation Côtes de Bordeaux Cadillac. Doté d’un nouveau chai depuis 2005, le domaine s’enorgueillit d’être « commercialement rentable », comme le précise un communiqué de l’agence Vineyards-Bordeaux, qui a conseillé l’acquisition.

Alors que les investisseurs chinois restent actifs sur le marché foncier girondin, l’intérêt d’acheteurs français européens va croissant souligne Karin Maxwell, la cofondatrice de Vineyards-Bordeaux. « Depuis le début de l’année 2018, nous réalisons en moyenne une transaction viticole par mois » ajoute l’agente, affiliée à Christie’s International Real Estate.

source : intervignesRésultat de recherche d'images pour "chateau prieuré saint anne"

Loire : Loire Propriétés rachète trois domaines pour 38 ha : château Bellerive, la Guimonière et château de Varennes

Les 38 hectares du propriétaire bordelais Alain Chateau sont cédés au groupe coopératif ligérien, qui compte mettre à profit la réputation de leurs appellations pour développer ses ventes en cavistes et CHR.

Premier producteur d’Anjou-Saumur et principal membre du groupe coopératif Loire Propriétés, les Caves de la Loire viennent de reprendre l’exploitation des 38 hectares de vignes des trois domaines angevins d’Alain Château. L’ancien industriel de l’imprimerie ayant acheté en 2004-2005 les châteaux Bellerive en Grand Cru Quarts de Chaume, la Guimonière en premier cru Coteaux du Layon Chaume et le château de Varennes en Savennières.

Reconnaissant avoir été séduit par le prestige de ces appellations, Loire Propriétés indique dans un communiqué « chercher avant tout à affermir sa présence sur les vins blancs haut de gamme de la Loire ». Cette consolidation de portefeuille devant lui permettre de s’implanter davantage sur le circuit des cavistes et de la restauration. Ce qui se place dans la « continuation de ses investissements dans le vignoble le Corre Morin en 2017 [et] Coteaux du Layon avec en 2017 par la reprise des Vignobles Touchais » précise le communiqué.

Regroupant 140 vignerons pour plus d’un millier d’hectares de vigne, les Caves de la Loire sont membres du groupement coopératif Loire Propriétés. Réunissant quatre caves et une distillerie, l’union de commercialisation est le premier opérateur ligérien, avec 200 000 hectolitres de vin provenant de 5 000 hectares, du Muscadet à Sancerre.

source : intervignes

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Provence : Château Minuty rachète le Château Verez

Le château Minuty vient de doubler son approvisionnement en vins rosés sur la commune de Vidauban avec l’acquisition du château Verez. Soit 35 hectares de vignes de cinsault, grenache et syrah en appellation Côtes de Provence, le vignoble de Minuty réunit désormais 160 ha en production (20 ha à Ramatuelle*, 60 ha à Gassin et désormais 80 ha à Vidauban). Acheté en 1994 par le défunt Serge Rosinoer, ayant fait carrière dans les cosmétiques (notamment à la direction du groupe Clarins), le château Verez était dirigé par sa fille, Laurence Rosinoer (65 ans).

Ce rachat est on ne peut plus logique pour Minuty, qui exploite la propriété voisine du domaine de Chateauneuf (que la famille Franet-Matton possédait en 1850, avant d’acheter le château Minuty en 1936). « Notre politique de développement se fait autour de nos pôles de production, à Gassin et Vidauban. Ce qui est plus facile qu'autour de la presqu'île... » note François Matton, le directeur général de Minuty. Reconnaissant que le foncier est un enjeu majeur en Provence, François Matton est déjà prêt à envisagé de nouveaux investissements (« mais pas n'importe où et à n'importe quel prix »), témoignant de la forte demande mondiale pour les rosés (aux États-Unis, mais pas que).

Cette augmentation significative du vignoble produisant les vins du château Minuty va de pair avec l’accroissement de son outil de vinification, d’embouteillage et de stockage de vins de marque. En mars dernier, la propriété a inauguré une « winery » à Brignoles, pouvant stocker 2 millions de cols et embouteiller 8 500 flacons/heure. « Nous produisons annuellement 4 millions de cols, dont 60 % de vins de marque. Le château est un soutien à nos marques et à leur premiumisation » conclut François Matton.

source : intervignes

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Pernod Ricard rachète Uvinum (Espagne), plus grand site e-commerce en Europe

Pernod Ricard rachète la plus grande plate-forme d’e-commerce européenne de vins, de spiritueux et de bières : l’Espagnol Uvinum (Barcelone) dont le modèle économique repose sur l’absence totale de stock. Uvinum a ainsi tissé des partenariats en Europe, au Brésil et aux États-Unis avec des grossistes, des sites de commerce en ligne et des domaines, sa valeur ajoutée résidant d'abord et avant tout dans son expertise informatique et sa qualité de service. Créé en 2010, Uvinum revendique le plus grand catalogue d’Europe avec quelque 90 000 références disponibles et une présence dans 14 pays. Son premier marché est l'Espagne où Uvinum aurait plus de 100 000 clients uniques. La société a vendu en 2016 un volume de 773 461 bouteilles pour un CA de 10,1 M€, après 9 M€ en 2015. Les fondateurs d’Uvinum, que sont le Français Nicolas Bour – le fils d’Henri Bour, aujourd'hui vigneron en AOP grignan-les-adhémar et qui fut pendant 20 ans directeur de Pernod Ricard pour l’Espagne et le Portugal – et ses deux associés, Albert Garcia et Albert Lopez, devraient rester à la tête de la société. L’opération confirme l’intérêt du groupe pour le commerce électronique, après que sa filiale française Ricard SA ait lancé, en novembre 2016, lesnouveauxcavistes.com. Cet investissement, dont le montant n'a pas été communiqué, s'inscrit dans une tendance forte chez les metteurs en marché, comme le prouve la récente prise de contrôle du site 1jour1vin.com par la famille Castéja (Borie-Manoux, Grands Vins de Gironde - De Luze, Mähler-Besse), du site chinois Fancy Cellar par Maison Camus ou de ventealapropriété.com par la famille Thiénot. 

source : V&S

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mercredi 22 août 2018

Bergerac : le château Masburel racheté par deux investisseurs britanniques

La propriété viticole bergeracoise vient d’être acquise par Chris Walker et Irma Lazickiene, deux britanniques qui entament ainsi leur première expérience dans le vin.

Depuis 1997, Château Masburel est entre les mains de britanniques. Acquis à cette date par Olivia et Neil Donnan, il est ensuite racheté par Julian Robbins qui vient de céder les parts de la société détentrice de la propriété à Chris Walker et Irma Lazickiene. Ces derniers deviennent co-directeurs de la société Masburel 1740 et débutent ainsi leur toute première expérience dans le monde du vin. 

Vers le développement d'oenotourisme

Doté de 33.4 hectares dont 16.33 hectares de vignoble, le Domaine produit un large panel d’appellations du bergeracois : bergerac, côtes de bergerac, montravel, côtes de montravel, haut-montravel. Si Julian Robbins avait laissé en fermage l’outil de production, les acquéreurs annoncent qu’ils produiront leur propre vin, ayant repris les baux. Ils comptent également développer une activité oenotouristique. « Nous cherchions une propriété viticole ayant le potentiel pour créer un lieu d’événementiel avec un thèmes viticoles, pour que nos visiteurs puissent vivre une expérience » expliquent-ils dans un communiqué. L’ancien chai à barrique, inoccupé, devrait être rénové pour devenir une salle de réunion. Le Château se prépare également à développer des prestations d’accueil d'évènements familiaux tels que les mariages.

source : intervignes

Château Masburel reste sous pavillon britannique

mardi 14 août 2018

Loire : la Maison Saget rachète le domaine Christian Pineau en Muscadet

Originaire de Pouilly-sur-Loire et possédant deux vignobles à Sancerre, la maison de négoce Saget La Perrière vient d’investir dans le Muscadet en rachetant un domaine de 15 hectares à Clisson.

Saget La Perrière a acquis le domaine de Christian Pineau à Clisson. La transaction se serait conclue au prix de 300 000 €. « Clisson est un lieu avec un cachet exceptionnel, un cru communal naissant et prometteur et un esprit collectif des vignerons qui n’est pas sans rappeler celui de Sancerre », explique Laurent Saget, directeur du développement stratégique de la maison de négoce.

Saget La Perrière proposait déjà dans sa gamme des vins du Muscadet, par le biais de partenariats avec des vignerons locaux. Désormais, la maison possède un domaine dans ce vignoble. « Notre volonté est d’être présent dans chaque région de Loire en y ayant des propriétés. Nous sommes la seule maison familiale dans ce cas », poursuit Laurent Saget. Saget La Perrière est propriétaire du domaine Saget à Pouilly-sur-Loire, de la Perrière et du domaine des Terres Blanches à Sancerre, du domaine des Grandes Espérances en Touraine et du Château de la Mulonnière en Anjou.

« Nous allons ainsi pouvoir compléter notre offre avec ce domaine qualitatif à Clisson. Le Muscadet bénéficie d’un potentiel exceptionnel de par la typicité de ses vins, de ses cépages uniques dans le monde et d’une mosaïque de terroirs de très grande qualité permettant de faire de grands blancs de garde », conclut le directeur du développement stratégique de Saget La Perrière.

Du côté de la Fédération des vins de Nantes, on voit avec satisfaction l’arrivée de ce négociant sancerrois dans le vignoble. « Ce rachat est un signal positif supplémentaire du renouveau et de l’attractivité du Muscadet, indique Olivier Martin, président de la commission promotion de la Fédération. Nous bénéficions d’une hausse constante en qualité de production et en valorisation de nos crus communaux ». 

source : Vitisphère

Le négociant Jean-Louis Saget et ses deux fils Arnaud et Laurent viennent d’acquérir 15 ha de vignes à Clisson, cru communal du Muscadet.


Anjou : Jo Pithon cède son vignoble à Ivan Massonnat

Le vigneron angevin vient de vendre ses 9 ha et son activité de négoce à Ivan Massonnat, un financier, passionné de vins, qui constitue avec d’autres rachats, un domaine de 25 ha.

C’est une figure du vignoble angevin. Un de ceux qui depuis plusieurs décennies ont milité pour la valorisation des vins de l’Anjou, ceux de chenin sec en particulier, et ardent défenseur de la viticulture bio. Jo Pithon a décidé de passer la main et vient d’annoncer qu’il cède son domaine à Ivan Massonnat, un investisseur parisien, originaire de Savoie, passionné de vins. Les deux hommes se sont rencontrés lors du dernier Salon des vins de Loire en février à Angers. L’un cherchait à vendre son activité de viti-négoce, l’autre concrétisait une envie de plusieurs années : reprendre un domaine viticole. C’est un autre vigneron, bien connu du vignoble, Patrick Baudouin, qui les a mis en relation.

Outre les 9 ha de Jo Pithon, l’investisseur, associé dans un cabinet de capital-investissement, a racheté également 10 ha à Pascal Laffourcade dans les meilleurs crus angevins : Quarts-de-Chaume grand cru, et Coteaux du Layon 1er cru Chaume. “Via la Safer, nous avons également repris 6 ha supplémentaires. Nous arrivons à 25 ha, ce qui me semble une taille critique ici”, précise Ivan Massonnat.

A l’instar du travail mené par Jo Pithon depuis des années, le futur domaine – dont le nom n’est pas encore arrêté – prévoit de se focaliser sur le chenin vinifié en sec. “On misera sur des vins équilibrés, et avec une bonne capacité de vieillissement, pour l’export et le CHR français en belle gastronomie”, résume l’investisseur, qui souhaite axer le développement par la valorisation, mais aussi, créer une cuvée d’entrée de gamme du domaine à un prix abordable.

Reste désormais à structurer la société – avec le recrutement de deux à trois personnes, dont un(e) responsable – les trois salariés de Jo Pithon seront conservés, et lui-même interviendra comme consultant pour accompagner la reprise.

source : vitisphère

Jo Pithon et son repreneur, l'investisseur parisien Ivan Massonnat.

Etats-Unis : Axa Millésimes rachète le domaine Outpost Wines (Napa Valley)

Après Pauillac, Pomerol, Sauternes, la Bourgogne, la Hongrie et le Portugal, Axa Millésimes, la branche vin du groupe d’assurance Axa, investit dans le vignoble californien en faisant l’acquisition du domaine Outpost Wines, en Napa Valley.

Les fidèles collectionneurs des anciennes éditions de « Terre de vins » auront peut-être gardé dans leur bibliothèque notre numéro de mai-juin 2013, dans lequel figurait une World Escapade en Californie. Parmi les domaines viticoles mis en avant dans ce reportage figurait Outpost, une winery créée en 1998 par l’homme d’affaires œnophile Frank Dotzler, juchée en altitude sur Howell Mountain en Napa Valley. Cinq ans plus tard, Outpost et son zinfandel singulier reviennent dans l’actualité puisque la propriété est rachetée par Axa Millésimes.

La branche vin du groupe Axa, qui possède déjà les châteaux Pichon Baron (Grand Cru Classé de Pauillac), Suduiraut (Grand Cru Classé de Sauternes), Petit Village (Pomerol) et Pibran à Bordeaux, le domaine de l’Arlot en Bourgogne, Quinta do Noval au Portugal et Disznókö à Tokaj (Hongrie), s’installe donc en Californie. Christian Seely, directeur général d’Axa Millésimes, explique : « Nous avons l’habitude de produire des vins dans les meilleures régions viticoles du monde. À Bordeaux, Château Pichon Baron en particulier produit une des plus nobles expressions du cépage cabernet-sauvignon, et il nous a paru logique lors de nos recherches de nous tourner vers un vignoble de la Napa Valley où le cabernet-sauvignon a trouvé un autre terrain de prédilection et a incontestablement acquis une autre belle expression. […] C’est dans cette optique que nous avons cherché une propriété viticole dans la Napa Valley capable de produire de grands vins, et il y a quelques mois nous avons été convaincus par les vins et les vignobles d’Outpost Wines. La famille Dotzler et son winemaker Thomas Brown ont réussi à élaborer de grands vins à Outpost Wines : d’abord en identifiant le potentiel du terroir viticole, mais aussi grâce à leur travail intense et dévouement à l’excellence des vingt dernières années qui ont permis d’amener ces vins à leur niveau actuel ».

Frank Dotzler, qui a créé le domaine, passe la main « dans l’espoir d’emmener nos vins encore plus haut », mais a accepté, selon Christian Seely, « de rester pleinement opérationnel après l’acquisition. Thomas Brown continuera également à travailler avec nous en tant que winemaker. Nous sommes impatients de travailler avec eux pour guider cette propriété exceptionnelle vers de nouveaux sommets. »

source : Terre de Vins


Etats-Unis : E&J Gallo rachète les vignobles Sierra Madre et Rancho Real, soit près de 450ha.

E. & J. Gallo a acheté deux vignobles à Santa Barbara en une semaine, le premier, Sierra Madre compte 219 ha dont 75 ha plantés en vigne pour un prix estimé de 30 M$ (25 M€). Elle appartenait jusqu’ici à un agro-investisseur, Doug Circle, et fournissait des raisins à 35 clients parmi lesquels se trouvent de petites wineries et des gros faiseurs locaux, dont les contrats seront honorés par le nouveau propriétaire même si une partie du raisin ira aux marques Gallo. 

Le deuxième vignoble acquis la même semaine est Rancho Real Vineyard dans l’appellation Santa Maria. Il compte 215 ha, dont une centaine plantée en vigne pour un prix, là encore estimé, de 14,5 M$ (12,15 M€). Comme pour Sierra Madre, les contrats de fourniture de raisins seront honorés par le nouveau propriétaire. Pour les analystes locaux cités par la presse américaine, la zone Central Coast où Gallo vient d’acquérir ces propriétés, reste plus abordable en prix de foncier par rapport au nord de la Californie. Et la ressource en eau y est un peu plus assurée qu’ailleurs.

source : VSB

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Sierra Madre Vinyard

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Rancho Real Vinyard

Bordeaux : un investisseur australien rachète le château Vieux Paquillon

Un industriel australien, qui souhaite garder l’anonymat, vient d’acheter le Château Vieux Paquillon en AOC Montagne Saint Emilion.

Ce vignoble de 13 ha a été vendu par André Benoist, également propriétaire du Château La Bergère dans la même appellation. Camille Benoist, fille du vendeur, a signé avec l’acquéreur un contrat d’achat de vin d’une durée de quatre ans, période pendant laquelle il vendra la production de Vieux Paquillon via sa société de négoce SAS La Bergère, installée à Paris. Cette période de transition permettra à l’acquéreur de garder les circuits de distribution existants tout en créant de nouveaux réseaux à l’international.

source : VSB
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Bordeaux : les vignobles Roux rachète le château Plagnac au groupe Advini

Advini a vendu le château Plagnac, cru bourgeois du Médoc, aux Vignobles Roux, une entreprise familiale créée en 1920 qui développe également une activité de négoce.

Implantés dans l’Entre-deux-Mers, les Vignobles Roux investissent dans le Médoc depuis quelques années. Après le château Taffard de Blaignan acquis en 2013 et la marque Diamond vinifiée à partir de parcelles en AOC Margaux, Plagnac est leur troisième propriété médocaine. L’ensemble des vignobles représente près de 300 ha.

Advini s’est également séparé du château Lieujean, autre propriété médocaine. Elle a été acquise par Bernard Magrez. Ce dernier va intégrer les 54 ha du vignoble au Château La Tour Carnet, grand cru classé en 1855, afin d'augmenter ses volumes de second vin.

source : VSB

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