lundi 28 novembre 2022

Bordeaux : la MASCF cède Château Lascombes à Gaylon Lawrence

Un domaine de 120 hectares de vignes en appellation Margaux, 10 hectares en appelation Haut-Médoc, Château Lascombes est l'un des plus vastes et iconiques vignobles des Crus Classés de 1855. Chaque année, ce ne sont pas moins de 350.000 bouteilles qu'il est capable de produire.

Depuis l'été 2011, Château Lascombes appartenait à la MASCF qui avait alors permis le débouclage du LBO orchestré par Colony Capital au tournant de la décennie 2000, et entamait ainsi la diversification de son portefeuille d'actifs. A l'époque, une valorisation de l'ordre de 200 M€ avait été évoquée.

Aujourd'hui, c'est une nouvelle histoire capitalistique que le domaine bordelais écrit : la MASCF vient de céder sa participation tout en restant actionnaire et en réinvestissant au tour de table. Concrètement, les deux tiers du capital appartiennent désormais au milliardaire américain Gaylon Lawrence, qui possède des actifs dans tout un tas d'univers principalement aux Etats-Unis (agriculture, immobilier, banque, etc.). Il y détient déjà plus de 45.000 hectares agricoles, sachant qu'il a poussé les feux dans la viticulture il y a quatre ans en Californie (en rachetant Heitz Cellar, Ink Grade, Stony Hill, Burgess Cellars) et confié la gestion de ces vignobles à Lawrence Wine Estates, entité dirigée par le sommelier Carlton McCoy.

Le montant de la transaction scellée aujourd'hui n'est pas communiqué. Mais selon la Safer, le prix moyen d'un hectare de Margaux s'établit à 1,5 M€… et peut atteindre le double. Ce qui fait dire à certains observateurs que Château Lascombes pourrait valoir plus de 300 M€.

source : Capital Finance




Marché : le groupe Castel rachète le marchand en ligne Vinatis

L’Annécien Vinatis, leader français de la vente en ligne de vins et spiritueux, annonce être entré en négociations exclusives avec Castel, groupe bordelais, premier producteur de vins en France et en Europe. 

Créée il y a vingt ans par Emmanuel Toussaint et Olivier Ivangine, Vinatis a construit au fil des années « une offre variée qualitative et accessible en termes de prix », totalisant aujourd’hui 220 000 clients. L’entreprise, qui connaît une remarquable ascension, encore plus depuis la crise sanitaire, affiche une croissance annuelle supérieure à 20 % ces dix dernières années, pour un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros en 2021, avec 130 collaborateursSa part à l’export approche les 30 %.

Renforcer son leadership

Avec cette opération, Vinatis, qui détient 7 % des parts de marché en France, affiche ses ambitions : « Continuer sa structuration et de renforcer son leadership sur un marché très concurrentiel où les regroupements se multiplient », explique Emmanuel Toussaint, dans un communiqué paru le 2 septembre. 

Le dirigeant précise qu’il conservera son autonomie et son implantation à Annecy-le-Vieux. De son côté, le groupe Castel(marques Castel Frères, Châteaux Castel, Kriter, Patriarche, Listel…), poursuit ainsi sa diversification dans l’e-commerce, en s’offrant son troisième caviste (Nicolas et Le Savour), afin de « conforter sa place parmi les leaders du vin et des spiritueux en France mais aussi en Europe. »

Cette multinationale familiale, fondée en 1949 et dirigée par Pierre Castel (5,6 milliards d’euros de CA consolidé en 2019), qui possède 1 400 hectares de vignobles en France, a développé un vrai savoir-faire dans tous les métiers du vin, de la propriété à l’embouteillage en passant par la récolte, la vinification et l’élevage. Le groupe distribue également dans plus de 130 pays. Le rachat devrait être finalisé dans les prochains mois sous réserve de l’obtention de l’autorisation de l’Autorité de la concurrence.

Source : @Patricia Rey pour https://groupe-ecomedia.com/vins-spiritueux-vinatis-rachete-par-le-groupe-castel/









Dans la lignée de LVMH, Pernod Ricard, Campari, La Martiniquaise, les familles bordelaises Bernard, Moueix et Casteja, voire dans une moindre mesure le groupeAdVini, le groupe Castel Frères s’apprête à investir dans la relation directe avec le consommateur en rachetant l'e-commerçant Vinatis. Cette orientation n'est pas nouvelle pour le groupe qui possède de longue date l'enseigne de cave – et maintenant aussi d’e-commerce – Nicolas. Fondé en 2002, Vinatis annonce proposer plus de 3 000 références à plus de 60 000 clients et être le leader européen de l’e-commerce de vin. Son CA a été de 69,56 M€ en 2021, en progression de 22%, pour un résultat de 2,31 M€, en progression de 35%, des évolutions qui, chez les e-commerçants pratiquant la vente de primeurs bordelais, sont souvent très volatiles. À noter qu'en 2021, pour la vente de grands crus primeurs, Vinatis s'était associé à Ginestet, un autre groupe bordelais.



Savoie : Thomas Senger rachète le domaine Eugène Carrel & Fils

Thomas Senger, jeune entrepreneur né en Savoie vient d’acquérir le domaine Eugène Carrel & Fils. La propriété située sur la commune de Jongieux poursuit ainsi une histoire de près de deux siècles sous le nom de domaine Carrel & Senger.

Agé seulement de 34 ans, Thomas Senger est un entrepreneur passionné par le vin et la Savoie, sa région d’origine. Formé dans les métiers de la finance et de l’audit, il a rejoint, il y a près de dix ans, le groupe LVMH dans la division vins et spiritueux. D’année en année, son travail l’a conduit à voyager à travers le monde dans les entreprises et vignobles du groupe, afin d’y optimiser les opérations et y développer les stratégies marketing et commerciales des marques. En ce mois de septembre 2022, il est aux commandes de ses premières vendanges au sein du nouveau domaine Carrel et Senger, qui regroupe désormais 30 hectares

Comment avez-vous décidé de quitter un grand groupe pour vous investir totalement dans ce vignoble de Jongieux

C’est un alignement de planètes. J’ai grandi à La Motte-Servolex (Savoie), aux portes de Chambéry, au pied des vignobles savoyards et je revenais souvent me ressourcer dans ces espaces alpins, entre lacs, montagnes et vignobles. J’ai tellement appris en travaillant, en particulier aux Etats-Unis, que j’avais envie de donner à mon tour. Le confinement m’a permis de prendre un peu de temps. Je me suis souvenu que c’est en faisant le tour du lac du Bourget à vélo avec mes parents que j’avais réalisé le potentiel (et la pente !) du coteau de Marestel, le Condrieu savoyard de mon point de vue. Aussi souvent que possible, je venais déguster et rencontrer les vignerons savoyards. C’est justement grâce à des amis vignerons j’ai rencontré Eugène, Paulette et Olivier Carrel, les propriétaires du domaine Eugène Carrel & Fils, qui souhaitaient pérenniser le domaine. J’ai pu le racheter en maintenant l’équipe. Olivier Carrel reste comme chef de cave. J’ai également repris les vignes d’Hubert Rouquille, un vigneron hors pair dont la famille est installée à Marestel depuis au moins cent ans. Il intègre le domaine comme chef de culture.

Quelles est pour vous la force du vignoble de Savoie ?

En Savoie, on a des vins qui reflètent vraiment leur terroir, ce qui n’a pas toujours état un avantage, mais se révèle maintenant, car on est une niche. On a de la fraîcheur grâce au découpage du vignoble et à l’altitude. C’est recherché maintenant à cause des perturbations climatiques actuelles. Pour Jongieux, à mes yeux, il y a beaucoup d’éléments positifs. D’abord un terroir d’exception avec le cru Marestel qui donne des vins très complexes, où on trouve des notes de truffes, de fleurs, de coing, du confit. Mais aussi on est dans une zone vraiment scénique avec le Rhône en bas, le coteau abrupt, le village classé. Quand on arrive là, tout est dédié au vin.

Quels sont vos premiers projets pour le domaine Carrel et Stenger ?

Créer un espace pour accueillir sur place, avec un nouveau caveau et une salle de réception, agrandir la cuverie pour l’améliorer, aménager un hangar qu’on vient d’acheter pour y stocker le vin dans de bonnes conditions. Cela va prendre un an et demi. Dans l’immédiat, nous sommes déjà au travail en interne sur le marketing pour mieux valoriser nos vins et accompagner nos partenaires commerciaux. On va aussi élargir nos marchés à l’export, même si on est déjà présents dans 30 pays et qu’on souhaite maintenir nos clients restaurateurs et locaux.

Source : https://www.terredevins.com/actualites/un-jeune-savoyard-acquiert-le-domaine-eugene-carrel-fils

https://www.lsa-conso.fr/le-domaine-viticole-eugene-carrel-fils-change-de-mains,419981

https://www.ledauphine.com/economie/2022/09/07/viticulture-eugene-carrel-et-fils-rachete-par-un-entrepreneur-chamberien








Loire : le groupe familial Bollinger rachète le Domaine Hubert Brochard (Sancerre)

Déjà propriétaire de la maison de Champagne Bollinger et 5 autres maisons historiques de vins et spiritueux en France et aux Etats-Unis (Champagne Ayala, Chanson, Langlois-Chateau, Delamain, Ponzi Vineyards), « le groupe familial Bollinger (Société Jacques Bollinger, SJB) a finalisé l’acquisition du domaine Hubert Brochard », dans le Sancerrois, annonce un communiqué.

« Créé il y a plus de 120 ans et aujourd’hui dirigé par les 4ème et 5ème générations, le domaine est constitué d’environ 60 hectares en appellation Sancerre et Pouilly-Fumé », poursuit un communiqué. Pour le groupe familial champenois, cette acquisition dans le prestigieux terroir de Sauvignon s’inscrit dans une stratégie de proposition d’un portefeuille de vins et spiritueux « de très grande qualité, fruits de terroirs d’exception et du savoir-faire de ses équipes », ajoute un communiqué.

Ancrage en val de Loire

Le PDG du groupe Bollinger Etienne Bizot rappelle également que le groupe est présent depuis près de 50 ans en val de Loire depuis l’acquisition de la maison Langlois-Chateau en 1973. « Nous avons investi de façon significative dans cette région, dans le vignoble, l’élaboration et la commercialisation des vins. Nous avons élargi le domaine en Sancerre avec l’acquisition du château de Thauvenay en 2016. L’acquisition du Domaine Hubert Brochard représente une opportunité unique de consolider notre présence dans cette magnifique région du Sancerrois et de continuer à promouvoir son savoir-faire et la grande qualité de ses vins en France et à l’étranger », soutient le PDG du groupe Bollinger par communiqué.

Le directeur général de la maison Langlois-Chateau François-Régis de Fougeroux, se réjouit d’ailleurs de la complémentarité apportée par le terroir du domaine Hubert Brochard avec les vignobles régionaux déjà dans le giron du groupe Bollinger, en particulier les crémants de Loire, Saumur et Saumur-Champigny élaborés par Langlois-Chateau . Les membres de la famille Brochard en place au sein de la propriété assureront un passage de relais et Daniel Brochard, président actuel du domaine Hubert Brochard considère « cette transmission à notre partenaire SJB comme une poursuite de l’aventure portée par des valeurs communes d’entreprenariat, d’esprit de famille et d’exigence de qualité».

Rester en veille

Aucun plan de restructuration n'est prévu, afin que les équipes restent en place. « Une forme d’intégration va se faire. Daniel Brochard souhaite sortir de l’activité, c’est une volonté de sa part de partir en retraite. Une de ses filles, Anne-Sophie, va poursuivre son implication au sein du Domaine, Anne-Sophie, sur la partie vinification », explique le groupe SJB via son service de communication. Pour le groupe SJB, la priorité passe dorénavant par « l’intégration et la mutualisation localement avant de regarder une autre acquisition dans la Loire », indique leur service de communication. Le groupe indique toutefois rester en veille, « pour ne pas rater les bonnes opportunités qui pourraient se présenter ».

source : https://www.intervignes.com/actualites-intervignes-97129--Le-groupe-Bollinger-acquiert-le-domaine-Hubert-Brochard.html




Bordeaux : la famille Castéja rachète les châteaux Peyrabon (Crû Bourgeois Supérieur en Haut Médoc) et La Fleur Peyrabon (Pauillac)

La famille Castéja poursuit sa conquête du vignoble en faisant l’acquisition de deux propriétés médocaines, le Château Peyrabon classé Cru Bourgeois Supérieur en Haut-Médoc et le Château La Fleur Peyrabon à Pauillac.

Le Groupe BCAP (Borie Castéja Animation Participations) dont le directeur général est Frédéric Castéja poursuit son développement en jouant sur plusieurs tableaux. Le mois dernier, la famille Castéja s’offrait 1Jour1Vin pour prendre de la puissance dans son activité de négociant, plus encore dans le secteur du e-commerce. Aujourd’hui, c’est sur le terrain viticole que le groupe BCAP étend ses positions. Il vient de trouver un accord avec la famille Bernard pour acquérir le Château Peyrabon classé Cru Bourgeois Supérieur en Haut-Médoc et le Château La Fleur Peyrabon à Pauillac. Le Château Peyrabon était plus précisément la propriété de Millésima, une filiale du Groupe Bernard. Avec l’acquisition de ces deux crus, la famille Casteja n’arrive pas en terre inconnue dans le Médoc, étant déjà propriétaire de plusieurs châteaux dans la presqu’île à commencer par deux Grands Crus Classés 1855, Batailley et Lynch-Moussas. Sur l’ensemble du bordelais, la groupe BCAP contrôle désormais plus 300 hectares, entre Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Emilion et Pomerol. Par ailleurs, nous l’avons déjà esquissé, BCAP est très important sur la Place de Bordeaux avec ses activités de e-commerce (LaGrandecave.fr et 1Jour1Vin.com) et historiquement avec ses maisons de négoce Borie-Manoux, Mähler-Besse et A. de Luze. À propos de la distribution, la famille Casteja tient à préciser que Millésima continuera de distribuer les Châteaux Peyrabon et La Fleur Peyrabon.

source : https://www.terredevins.com/actualites/peyrabon-et-la-fleur-peyrabon-vendus





Bordeaux : le Château Lanessan (Haut Médoc) racheté par le groupe Treasury Wine Estates (Australie)

Le groupe Treasury Wine Estates (TWE) a officialisé mercredi sa participation majoritaire du Château Lanessan, une propriété historique du Haut-Médoc. Une acquisition importante qui vient renforcer l’implantation du groupe australien dans le vignoble bordelais, lui qui avait acheté en 2019, le Château Cambon La Pelouse en appellation Margaux et Haut-Médoc, ainsi que Château Belle-Vue en Médoc, Château de Gironville en Haut-Médoc et le Château Bolaire en Bordeaux, au mois de novembre 2021.

La société cotée en bourse à Sydney fait ainsi rentrer dans son giron 390 hectares de terres, dont 80 hectares de vignobles en appellation Haut-Médoc, mais aussi le château historique Lanessan, créé par l’architecte Henri Duphot et construit en 1878, le château Lachesnay conçu par Louis-Michel Garros en 1883, ainsi que le chai et les bâtiments annexes. Un patrimoine qui était détenu depuis neuf générations par la famille Bouteiller qui se dit  “sereine et confiante dans la vision d’avenir de Treasury Wine Estates pour Lanessan”, selon une déclaration du porte-parole de la famille.

Selon nos informations, l'acquisition du Château Lanessan s'est faite pour 40 millions d'euros. Un prix qui « inclut les investissements à venir, parmi lesquels le renouvellement du matériel, la création d'un nouveau chai et l'extension du vignoble de 80 à 100 hectares », a précisé Sébastien Long, directeur des propriétés du groupe en France.

« C'est un très grand terroir de Cabernet-Sauvignon », selon Sébastien Long. TWE entend « redessiner la distribution » en développant la vente directe au domaine et à la restauration. Le groupe aura une activité d'oenotourisme et proposera des solutions d'hébergement en gîte. Les clients pourront découvrir et déguster les vins sur place. « La place de l'export pour le château Lanessan reste à définir », selon Sébastien Long.

Au total, avec ses quatre acquisitions successives, TWE détient désormais 180 hectares de vignes dans le Médoc. Soit un investissement total de 80 millions d'euros. Le groupe, qui a l'intention de poursuivre sa politique de croissance externe en France, souhaite réaliser d'autres opérations de ce type .

TWE renforce ainsi sa stratégie d'approvisionnement multinational et la position de sa marque iconique Penfolds dont la gamme est commercialisée pour des prix allant de 58 euros la bouteille de vin californien Bin 600 à 642 euros la bouteille de vin australien Grange 2018.

Les vignobles achetés dans le Bordelais, dont le Château Lanessan, ont vocation à alimenter une partie des vins vendus sous la marque Penfolds. C'est le cas pour le FWT 585, réalisé à partir de raisins du Médoc selon les techniques de vinification de Penfolds. « Nous avons déclassifié certains vins pour pouvoir réaliser cette cuvée selon nos voeux avec des assemblages différents des cahiers des charges des AOC du Bordelais », explique Sébastien Long.

Le FWT 585 est « libellé vins de France » et vendus 84 euros la bouteille. Le Penfolds II, un cabernet shiraz merlot assemble quant à lui des raisins du Bordelais et des raisins australiens et se vend au prix de 325 euros la bouteille. « Ces assemblages des meilleurs vins issus de terroirs très éloignés sont l'essence même de Penfolds », souligne Sébastien Long. La mise en bouteille de Penfolds II est effectuée en Australie. Dans ce cas, l'étiquette précise qu'il s'agit de « vins du monde ».

Chaque propriété acquise dans le Bordelais continuera néanmoins en même temps de commercialiser ses marques propres. TWE possède 8.000 hectares de vignes en Australie, la moitié moins en Californie. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars australiens (1,6 milliard d'euros) sur l'exercice 2021-2022, un EBITDA de 523 millions de dollars et un résultat net de 322 millions dollars.

source : RVF & Les Echos



Provence : Tony Parker rachète le Domaine Saint Laurent (Vaucluse)

Tony Parker continue d'investir dans les vins de Provence. Après s'être associé au printemps à Michel Reybier, propriétaire du château La Mascaronne dans le Var, la légende du basket français annonce ce 17 novembre avoir acheté le domaine Saint-Laurent, situé à Morières-lès-Avignon, dans le Vaucluse.

Les détails financiers de la transaction n'ont pas été communiqués. Le château Saint-Laurent est une bâtisse du XIVè siècle, construite du temps où les Papes résidaient dans la cité d'Avignon. La légende dit d'ailleurs qu'un passage souterrain long de 10 kilomètres relierait le château Saint-Laurent au fameux palais des Papes. La propriété appartenait à la famille Noël depuis les années 50 et possède aujourd'hui 40 hectares de vignes en côtes-du-rhône, constituées essentiellement de syrah, grenache, cinsault, viognier et roussanne. 

"Je suis tombé amoureux du Château Saint-Laurent dès que je l'ai vu et je suis maintenant pleinement engagé dans l'élaboration de vins étonnants tout en mettant à disposition l'un des lieux de réception les plus incroyables du sud de la France pour un usage privé" a précisé Tony Parker dans un communiqué. 

Le premier millésime du multichampion de la NBA sera 2022. 3000 bouteilles ont été produites, dont la vente interviendra dans un an. En blanc, un assemblage a été effectué avec du viognier et de la roussanne tandis que l'assemblage rouge comprend de la syrah, du cinsault et du grenache. 

Parker s'est également associé au club dVIN pour proposer 500 jetons non fongibles (NFT) en édition limité, qui seront mis en vente en décembre. Les acheteurs de ces jetons numériques auront accès à six bouteilles du millésime initial du domaine et à une allocation de six bouteilles dans tous les millésimes futurs. 

source : https://www.larvf.com/l-ex-basketteur-tony-parker-achete-le-chateau-noel-saint-laurent-pres-d-avignon,4806137.asp



vendredi 25 novembre 2022

Rhône : Château Maucoil repris par Bernard Duseigneur et Jean-Philippe Girard

Le Château Maucoil a été racheté par Bernard Duseigneur, vigneron du domaine éponyme à Châteauneuf-du-Pape et l’entrepreneur bourguignon Jean-Philippe Girard. Ce dernier est le Président fondateur du Comité de Surveillance EUROGERM, Président de l’agence Dijon Bourgogne Invest et propriétaire du domaine Chantal Lescure à Nuit Saint Georges. 

Situé à Orange, Maucoil est l’un des domaines historique de l’appellation. Propriété de Frédéric et Benoît Lavau, associés à Charles Bonnet et Bénédicte Arnaud, il comprend 43 hectares certifiées AB, 26 en AOC Châteauneuf du pape et 13 en AOC Côtes du Rhône Villages, en rouge et blanc.

« C’est l’un des plus beau terroir de Châteauneuf du pape, un lieu phénoménal », assure Bernard Duseigneur, qui a l’ambition de le convertit à la biodynamie et à l’œnotourisme. Les deux associés souhaitent lui redonner son lustre. Le château du début du XVIIème siècle a besoin d’être rénové et le chai modernisé. 

Le projet ambitieux comprend la création de 30 chambres et d’un restaurant. « Un lieu d’accueil pour les amoureux du vin, où le vin sera le centre de séjours winerie, avec un parcours découverte de la biodynamie et de la biodiversité, des accords mets-vins », précise le vigneron. Ouverture prévue en 2025-2026.

Source : https://www.terredevins.com/actualites/chateauneuf-du-pape-le-chateau-maucoil-vendu




lundi 7 novembre 2022

Bordeaux : Château Lascombes racheté par Gaylon Lawrence

Détenu depuis 2011 par la MACSF, le vignoble de 120 hectares produisant 350 000 bouteilles par ans pour près de 19 M€ de revenus est racheté aux deux tiers par Gaylon Lawrence, déjà propriétaire de plusieurs vignobles en Californie.

Au printemps 2019, la cession de Château Lascombes échouait à la veille du closing. Cette fois, sa vente est bien actée. Après onze ans de détention de l'actif, la Mutuelle d'assurances du corps de santé français (MACSF) se déleste d'une part de sa participation à l'homme d'affaires américain Gaylon Lawrence, présent dans l'agriculture, l'immobilier ou encore le chauffage. Le groupe mutualiste ne reste toutefois pas bien loin, puisqu'il réinvestit dans l'opération pour continuer à détenir 35,7 % du capital de la cible. Introduit auprès du cédant par une connaissance commune, ce milliardaire, fin connaisseur du monde du vin et de l'import en France en sa qualité de propriétaire de quatre domaines de la Napa Valley, était à la recherche d'un grand cru bordelais à reprendre et réalise ainsi sa première opération en Europe. Une rencontre arrivant à point nommé pour la MACSF alors qu'aucun schéma n'avait encore été dessiné pour acter la succession de Dominique Befve, à la tête de Château Lascombes depuis 2001.

Un TRI annuel de 6 % depuis 2011

Si aucun détail financier n'a filtré sur les contours de cette opération, rappelons que la MACSF a déboursé 193 M€ à son acquisition en 2011. Elle dégagerait ici un prix de revient de 188 M€ et aurait, selon nos informations, réalisé un TRI de plus de 6 % par an depuis 2011. Une performance dont le groupe mutualiste entend bien continuer à bénéficier, en s'armant toutefois de quelques gardes-fous : « Nous croyons beaucoup à la stratégie du repreneur, mais celle-ci pourra être longue à déployer. Nous avons donc structuré notre investissement de sorte à avoir une possibilité de sortie avec un revenu minimum », développe Roger Caniard, directeur financier de la MACSF. Les revenus de la vente sont donc en partie réalloués à la nouvelle opération, tandis qu'une partie importante du solde sera réinvestie sur les marchés obligataires. De nouveaux investissements directs en private equity sont également envisagés. « Dans le non-coté, nous pourrons être amenés à réaliser des opérations pour des montants moins importants sur des actifs emblématiques présentant un socle de valeur solide », commente le directeur financier.  

Limiter sa dépendance à l'Asie

Constituant l'un des plus vastes vignobles des Crus Classés de 1855, Château Lascombes produit en moyenne 350 000 bouteilles par an. Son vignoble s’étend sur 120 hectares de vignes en appellation Margaux (avec trois cépages : Merlot pour 55%, Cabernet Sauvignon pour 40% et Petit Verdot pour 5%), ainsi que 10 hectares en appellation Haut-Médoc. Malgré la crise sanitaire et l'impossibilité de voyager sur certaines géographies et ainsi séduire de nouveaux acheteurs, son activité n'a pas connu de trou d'air. Son chiffre d'affaires s'est ainsi établi l'an passé à 18,8 M€ pour un résultat de 7,5 M€. Il faut dire que le domaine a bien évolué depuis 2011, date à laquelle il était encore contraint par le poids de ses amortissements et le poids de sa dette. Depuis qu'elle détient la propriété, la MACSF a alimenté une stratégie particulière - inhérente à son métier - l'amenant à reverser chaque année l'intégralité du résultat sous forme de dividendes, mais aussi de vendre intégralement la production en primeur et éviter tout stock. La mutuelle a par ailleurs permis au domaine d'auto-financer la rénovation et l'extension de la chartreuse du Château Lascombes en bureaux et complexe œnotouristique, de racheter des terres en propre, ou encore de financer un cuvier neuf. Autant de bases sur lesquelles Gaylon Lawrence compte bien continuer à s'appuyer, tout en apportant de nouvelles perspectives au domaine. « Le repreneur présente la capacité à dérisquer le modèle, en diversifiant les débouchés géographiques de cette propriété qui commercialise aujourd'hui 70 % de sa production en Asie », développe Roger Caniard. Un développement qui devrait d'abord passer par l'Amérique et, dans un second temps, par l'Europe.

source : Aurore Barlier pour CFNews
https://www.cfnews.net//L-actualite/International/Operations/M-A/Chateau-Lascombes-s-unit-a-un-Americain-419857



mercredi 2 novembre 2022

Loire : le Domaine de l’Epinay reprend le Domaine de la Tucauderie

Cyrille et Sylvain Paquereau, propriétaire du Domaine de l’Epinay à Clisson (44) rachètent les 18 ha de vignes du Domaine de la Tucauderie à Mouzillon, la famille Le Roch, propriétaire, prenant sa retraite.

Cette implantation porte le vignoble, exploité en bio, à 70 ha et permet un développement de production dans un secteur non gélif.

Source : V&SNews