source : V&S News
Retrouvez toute l'actualité des transactions et opérations financières du monde de la vigne et du vin répertoriées par Marc Sabaté. Acheter, vendre, investir, financer, céder l’exploitation ou organiser une transmission de vignes, d’une propriété ou d’un domaine viticole, d’un Château, d’une société de négoce ou de distribution de vins… ce sont les sujets dont nous traitons. Et retrouvez toutes les archives sur http://lullyconseil.unblog.fr/
lundi 28 septembre 2020
Bourgogne : Eric Carrière reprend 5ha en Monthélie, Volnay et Meursault
source : V&S News
Etats-Unis : le groupe EPI (famille Descours) prend le contrôle de Folio Fine Wine Partners
Bordeaux : la famille Malet-Roquefort rachète le château Puy-Blanquet (Saint-Emilion Grand Cru)
Les Domaines Comte de Malet Roquefort viennent de racheter à Anne Jacquet, le Château Puy-Blanquet, en Saint-Émilion Grand Cru. Ils étaient gérés par Pierre Meunier et en distribution exclusive par les établissements Jean-Pierre Moueix.
La propriété de 24 hectares, dont 19 de vignoble, est située rive droite à Saint-Etienne-de-Lisse (33). Elle avait déjà appartenu pendant un siècle et demi à la famille Malet Roquefort, l’une des plus anciennes de Saint-Émilion, également propriétaire du Château La Gaffelière, Premier Grand Cru Classé de Saint-Émilion, du Château Armens, en Saint-Émilion Grand Cru, et du Château Chapelle d’Aliénor en Bordeaux Supérieur.
Le château Puy-Blanquet, planté aux trois-quarts en merlot mais également en cabernet franc et sauvignon, produit environ 130 000 bouteilles par an.
source : VSB
Provence : la maison Aegerter rachète le Château Giroud (Var)
dimanche 27 septembre 2020
Bourgogne : le Château Granche-Cochard (Morgon) repris par J.P. Manches et J.P. Janoueix
Succédant à un couple de Britanniques, James et Sarah Wilding, Jean-Philippe Manches reprend ce vignoble de 8,5 ha situé dans le Beaujolais, sur l’appellation Morgon, annonce un communiqué du Château La Grange Cochard.
Ce jeune entrepreneur lyonnais d’à peine 30 ans n’est pas un nouveau venu dans le secteur viticole. Très vite après des études de commerce, il choisit de faire du vin le fil rouge de sa vie professionnelle. Il se forme à la sommellerie à l’université de Suze-La-Rousse puis crée en 2016 Maison Orcia, une société de négoce de vins. Pugnace et déterminé, il rêve depuis longtemps de devenir vigneron. C’est dans le Beaujolais, sur l’appellation Morgon, non loin de l’endroit où il a grandi avec ses 3 frères qu’il franchit le cap.
Une nouvelle aventure pour deux amis :
L’aventure viticole naît souvent de rencontres entre passionnés. Car Jean-Philippe Manches ne se lance pas seul dans ce nouveau défi, souligne le communiqué. Un autre amoureux du vin l’accompagne. Vigneron bordelais talentueux et expérimenté, Jean-Philippe Janoueix n’a jamais oublié les beaujolais que lui faisait déguster son grand-père quand il était jeune. Depuis très longtemps, il a envie de produire ces vins qu’il apprécie, tant pour leur finesse et leur fruité.
Un vigneron expérimenté, homme de transmission qui tient à partager cette nouvelle aventure hors de sa base bordelaise. Un jeune entrepreneur lyonnais rêvant de devenir vigneron dans sa région d’origine. Tous deux convaincus du potentiel des beaujolais.
Avec le Château Grange Cochard, c’est un véritable coup de cœur commun pour ce petit vignoble déployant ses vignes pentues sur le meilleur terroir de roches volcaniques et schisteuses de la côte du Py.
Rareté pour la région, une demeure d’exception construite au XIXe siècle, entourée d’arbres très rares et centenaires, contribue à la beauté des lieux.
La famille de Jean-Philippe Manches possédant des restaurants, le projet sera également de faire du Château Grange Cochard un lieu vivant d’échanges et de partages avec la création d’une activité réceptive oenotouristique, conclut le communiqué.
source : https://www.leprogres.fr/economie/2020/09/14/une-nouvelle-aventure-commence-au-chateau-grange-cochard-avec-le-millesime-2020
vendredi 18 septembre 2020
Rhône : la famille Vacheron (Clos du Caillou) rachète le Domaine de Panisse (Châteauneuf-du-Pape)
Le Clos du Caillou à Châteuneuf-du-Pape, dans l’escarcelle de la famille Vacheron depuis 1956, devient propriétaire du domaine de Panisse également situé dans le cru. C’est la première fois que le clos s’agrandit.
L’affaire a été scellée pendant le confinement. La famille Vacheron, propriétaire du Clos du Caillou à Châteauneuf-du-Pape (84), a réalisé l’acquisition du domaine de Panisse, son voisin de vignes. Située à Courthézon (84), cette propriété sans repreneur, s’étire sur 13,5 hectares d’un seul tenant dont 6,5 hectares classés dans le cru castelpapal. Les 7 hectares restants se trouvent dans l’aire d’appellation des côtes-du-rhône. Cet achat concerne le vignoble, les bâtiments de ferme, la cave et le stock de vin. “Nous sommes très heureux, annonce Marilou Vacheron qui a rejoint le Clos du Caillou, aux côté de sa mère, en 2016. C’est une très belle exploitation. Le vignoble qui a été admirablement entretenu est en très bon état. Il possède, en outre, un terroir identique au notre puisqu’il loge sur les sols de sable de l’appellation.”
C’est la première fois depuis que son arrière-grand-père a créé le clos en 1956 que ce domaine de 54 hectares, dont 9,5 en AOC châteauneuf-du-pape, s’agrandit. “Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais nos tentatives n’ont jamais abouti”, relate Marilou Vacheron.
Le rachat du domaine de Panisse était, d’ailleurs, loin d’être acquis. D’autres propriétaires chateauneuvois se trouvaient en effet sur le coup. La Safer, qui fait office d’arbitre dans ce genre de situation, a porté son choix sur les Vacheron. “Nous étions les plus jeunes candidats ; notre âge a joué en notre faveur”, souligne la vigneronne qui vient de fêter ses 27 printemps. Axel son frère, trois ans de moins, a rallié les terres familiales cet été, après des études d’ingénieur en œnologie et plusieurs mois passés à vinifier avec l’œnologue Philippe Cambie.
“Nous allons vinifier le premier millésime du domaine de Panisse cette année sur le site du Clos du Caillou, explique Marilou Vacheron. Nos installations sont en effet plus récentes. Nous les avons rénovées avant les vendanges, l’an dernier”. La production devrait, quant à elle, être valorisée sous la forme de cuvées parcellaires. “Sur le plan commercial, tout est à construire !, enchaîne la jeune femme. Les précédents propriétaires ne faisaient quasiment pas de bouteilles à leur nom.” Parallèlement, un autre chantier débute, celui de la conversion au bio du vignoble.
Source : Terre de Vins