Selon une étude publiée en mai prochain et commanditée par Vignobles Investissement, le marché de l'immobilier viticole présente une situation différente sur les trois grandes régions de production viticole du sud de la France.
En Languedoc, Vignobles Investissement observe une "situation paradoxale". En effet, malgré la qualité de ses vins, l'espace naturel qu'il offre et le nombre important de domaines à la vente, situation qualifiée de normale puisque le Languedoc Roussillon représente 40% de la production française, la région a du mal à trouver de nouveaux investisseurs. Les plincipaux acteurs du marché sont les vignerons-négociants historiques de la région qui, en pleine croissance, investissent chaque année et de façon significative. Le trio, famille Bonfils, Gérard Bertrand et Paul Mas marque ainsi de leur empreinte le marché depuis dix ans. Le Languedoc souffre d'un seul handicap, la faiblesse de la rentabilité de ses vignobles. Afin de compenser ce paramètre, le prix des domaines ne cesse de se réi\iuster, ce qui ouvre des perspectives 2012 très intéressantes pour les nouveaux arrivants.
Dans la Vallée du Rhône, "le marché existe mais souffi'e d'une pénurie récunente de produits". Hormis dans les Côtes du Rhône Nord où, en deux ans, une seule vente significative a été réalisée avec le rachat de Château Grillet par François Pineault, dans les Côtes du Rhône Sud, le marché n'offre qu'une dizaine de domaines à la vente chaque année. Or ce vignoble représente seulement le tiers du vignoble Bordelais en surface. La demande semble durablement s'orienter sur les crus notamment Châteauneuf du Pape, Gigondas et Rasteau alors que des secteurs qualifiés par Vignobles Investissement d'''oubliés'' offrent des potentiels et des opportunités réelles notamment sur l'AOP Ventoux.
En Provence, l'engouement du rosé ne cesse de s'amplifier et le vignoble surfe sur cette vague d'autant que le concept "Provence" reste un concept de référence. Dans ces conditions, l'essentiel du marché est constitué de domaines "prestigieux" et il n'y a lien à la vente à moins de 3,5 millions d'euros. La clientèle internationale représente 70% des contacts, mais la clientèle française reste très présente au travers des professionnels du vin. Actuellement, des demandes émanent d'investisseurs chinois et russes qui constitueront peut être une partie de la clientèle de demain.
source : VSB