En achetant le domaine de Saint-Dominique (Aniane, Hérault), Boris Leclercq revient à ses premières amours : la vigne et les vins du Languedoc. Restaurateur reconnu pour ses établissements Chez Boris (trois enseignes à Montpellier, bientôt une deuxième à Paris), il avait commencé sa carrière dans la commercialisation des vins du domaine familial de Sainte Rose (Servian). Mais avec 130 hectares de vignes, « la volonté de faire la qualité n'était pas réalisable » se souvient Boris Leclercq, « la propriété a été vendue en 2001 ».
Cette expérience digérée, sa volonté de retenter l'aventure à son échelle s'est affirmée. Ancré à Aniane (Hérault), le domaine de Saint-Dominique, son mas historique et ses 12 hectares d'un seul tenant (AOC Terrasses du Larzac et IGP pays d'Oc) n'ont pas manqué de taper dans l'œil de Boris Leclercq « mis en vente le vendredi, je signais le lundi matin ! »
« La propriété a été très courtisée. On se trouve dans le périmètre du projet Mondavi, c'est un noyau dur très attractif ! » . Il faut dire que son proche voisinage ne manque pas de prestige : château Capion, domaine de la Grange des Pères, Mas des Armes, Mas Daumas-Gassac... Mais Boris Leclercq ne se voit pas dans « la course à l'échalote. Ce n'est pas une danseuse, je m'inscris dans le long terme. Mais avec l'idée de produire des vins festifs et honnêtes, vendus 12-14 € en cavistes. Les restaurants seront un outil de promotion, voire d'assurance pour les ventes ! »
Le domaine de Saint-Dominique était acheté en 2000 par le négociant Eric Hosteins et la défunte Danièle Vialard. Après avoir investi dans le renouvellement de ce vignoble, la maison bordelaise de négoce Louis Vialard a décidé de se recentrer sur son activité historique. La production annuelle de la propriété est de 65 000 cols en rouge et 9 000 bouteilles de rosés. Pour comparaison, les restaurants de Boris Leclercq consomment 70 000 bouteilles par an.
source : vitisphere.com/breve