Aussi petite que récente, la petite propriété languedocienne a suscité l’intérêt du premier vinificateur français. Qui investit autant dans une appellation émergente que dans le bio.
Début décembre 2017, les Grands Chais de France (GCF) sont devenus les nouveaux propriétaires du Plan de l’Homme, basé à Saint-Jean-de-la-Blaquière (Hérault). De ses 13 hectares de vignes bio en appellation Terrasses du Larzac, de son outil de production et de ses stocks en bouteille et en vrac. Cette vente a été conclue en seulement quelques mois. « La vente s’est déclenchée plus rapidement que prévue » reconnaît Rémi Duchemin, qui a fondé le Plan de l’Homme en 2009, et comptait développer la propriété une dizaine d’années.
Ayant pris plusieurs années pour vendre sa précédente propriété, le Mas Mortiès (11 ha en bio et en AOC Pic-Saint-Loup), Rémi Duchemin a donc anticipé et a été surpris par l’intérêt du groupe de négoce GCF. « La totalité du domaine en bio et la notoriété croissante des Terrasses du Larzac sont des éléments qui les ont intéressés. De nombreux négociants se sont installés dans l’appellation, l’arrivée de ce groupe est un point d’orgue » estime Rémi Duchemin. Avec 20 000 cols produits annuellement, la propriété reste petite face à la taille de GCF.
Reconnue depuis 2014 par la France et 2017 par l’Union Européenne, l’AOC Terrasses du Larzac s’étend sur 32 communes du nord de l’Hérault. D’après le CIVL, sa production moyenne est de 16 700 hectolitres par an, pour moins de 600 hectares exploités par une soixantaine de caves particulières et cinq caves coopératives.
source : vitisphère