Sa proposition a été préférée à celle de la société Vins et Fruits de Châtillon-sur-Thouet (Deux-Sèvres), un des principaux élaborateurs français de BAVB tranquilles avec sa marque Fruitt’y vin et pétillants avec sa marque Coup d’Éclat.
Dans son dossier, Frédéric Brochet s'est engagé à reprendre l'outil industriel qu’il loue déjà dans le cadre d’un accord avec l’administrateur judiciaire, à maintenir en poste les neuf salariés et à travailler avec tous les viticulteurs qui le souhaiteront, sachant qu’une partie de ces derniers – pour une surface d’environ 100 ha – avaient déjà signé avec lui pour la réception de leur vendange 2013 (relire la lettre V&S news du 4 octobre 2013 : « Ampelidae vinifie une partie des apports de la cave du Haut-Poitou »). Son plan de reprise et de relance de l'activité est chiffré à 2,8 M€, dont 0,9 M€ en apport immédiat. La cave, qui a réalisé un CA de 3 M€ en 2013, a accumulé une dette estimée à 0,7 M€.
Frédéric Brochet a pris possession des locaux le 1er avril « date de l’ouverture de la pêche au brochet ! » précise-t-il en clin d’œil. « Ampelidae n’avait pas d’outil de stockage, ni de conditionnement. Nous allons pouvoir internaliser ces fonctions et développer l’activité de vente de vin en vrac. Si on nous apporte des raisins, nous continuerons à produire des vins d'appellation haut-poitou afin de répondre aux besoins des clients de la cave, dont Alliance Loire, et aussi pour en faire une belle appellation du Val de Loire. » La soixantaine d’ex-coopérateurs exploite un vignoble de 240 ha qui ne peut revendiquer l’appellation haut-poitou que si la vinification s’effectue dans l’aire d’appellation ce qui, de facto, confère un intérêt à contractualiser avec le nouveau propriétaire des outils de vinification de la cave.
source : V&S News
