vendredi 26 octobre 2018

Languedoc : Gérard Bertrand rachète le Mas du Soleilla

Rachetant une propriété voisine bio, le négociant conforte son approvisionnement et son offre touristique sur l’appellation languedocienne qui lui est chère.

Ce 11 octobre, le vigneron-négociant Gérard Bertrand a signé le rachat du mas du Soleilla au couple suisse Christa Derungs et Peter Wildbolz. Il reforme ainsi la propriété du château l’Hospitalet, scindé par le promoteur Jacques Ribourel en 2002, qui en avait vendu l’essentiel à Gérard Bertrand, et une fraction aux époux Wildbolz.

Ayant créé le mas du Soleilla sur la presqu'île de la Clape, Christa Derungs et Peter Wildbolz ont converti les 35 ha de vignes à la bio en 2012 et ont développé une activité hôtelière dans le mas (avec cinq chambres d’hôtes). Révélé par la Lettre M, son rachat permet à Gérard Bertrand de reconstituer le vignoble du château voisin de l’Hospitalet, tout en confortant ses orientations viticoles et œnotouristiques.

Hôtel & jazz

Propriété phare du groupe Gérard Bertrand, le château de l’Hospitalet en accueille le siège social et comporte 1 000 hectares de garrigues, dont 60 de vignes, certifiés depuis 2013 en biodynamie. Ayant accentué l’orientation touristique du château l’Hospitalet, Gérard Bertrand y tient depuis 2004 un festival de jazz chaque été.

source : vitisphère

Le mas du Soleilla produit des cuvées en appellation La Clape et en IGP des Coteaux de Narbonne.

dimanche 14 octobre 2018

Sud-Ouest : les Vignerons de Buzet rachètent le chateau de Buzet

La coopérative des vignerons de Buzet est sur le point de signer l’achat du château de Buzet, situé sur la hauteur de Buzet-sur-Baïse et entouré d’un parc de 12 hectares. « C’est l’un des symboles de la région. Cela a du sens que la coopérative le possède », estime David Bidegaray, responsable marketing des vignerons de Buzet. L’utilisation de ce château de 528 m2 n’est pas encore définie mais l’oenotourisme sera évidemment étudié ainsi que probablement la plantation de vignes. Sur Internet, le château en vente depuis 2014 est proposé à 1,30 M€. La coopérative ne communique pas le montant effectif de la transaction. Elle évoque « un investissement important mais qui reste raisonnable par rapport au potentiel du lieu ». L’origine du château actuel remonte au XIIIe siècle. Parallèlement, la coopérative s’apprête à sortir son premier vin certifié HVE, le château de Tauziat rouge 2017. Elle souhaite étendre l’an prochain à 500 ha la surface certifiée en HVE.

source : VSB


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Bergerac : le château Masburel racheté par un investisseur britannique

Chris Walker, gérant de la SARL Masburel 1740, est le nouveau propriétaire du château Masburel, une propriété de 33 hectares dont 16 en production sous différentes appellations du bergeracois : Bergerac, Côtes de Bergerac, Montravel… 

Le domaine, situé à Fougeyrolles, appartenait auparavant à Julian Robins qui l’avait acheté en 2008 à Olivia et Neil Donnan. Chris Walker est donc le troisième propriétaire britannique de ce vignoble dont les vins sont commercialisés essentiellement en Grande-Bretagne.

source : VSB


Bordeaux : rapprochement des Caves de Tutiac-Marcillac avec Uni-Médoc

Les caves girondines de Tutiac à Marcillac (76 M€ de CA) et d’Uni-Médoc à Gaillan Médoc (20 M€ de CA) ont décidé de se rapprocher afin de « concentrer les forces commerciales des deux entités… dans le cadre d’une totale complémentarité de produits ». Chacune des deux coopératives prendra une participation dans l’autre, Tutiac devenant majoritaire. Eric Hénaux, directeur général de Tutiac, dirigera ce nouvel ensemble réparti de chaque côté de l’estuaire. La production globale représente  un potentiel de 36 millions de cols, dont 30 millions venant de Tutiac. Cette union vise à développer les vins des AOC Bordeaux, Médoc, Sauternes et Côtes de Bordeaux en France et à l’export où Tutiac est en forte croissance, notamment en Chine, au Japon, en Amérique du nord et dans l’Union européenne.

source : VSB
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Cidre : Agrial rachète Aston Manor (Royaume Uni)

Leader sur le marché du cidre en France et déjà présente aux États-Unis, la branche « boissons » de la coopérative normande Agrial poursuit son développement international et fait son entrée sur le territoire anglo-saxon, premier marché au monde pour le « cider », avec l’acquisition de la société Aston Manor annoncée par Agrial le 31 août.

Basé à Birmingham, Aston Manor est le premier cidrier indépendant du Royaume-Uni et le deuxième acteur du marché anglo-saxon du cider. Forte de ses 300 salariés, l’entreprise dispose de 4 sites de production et exporte ses produits dans plus de 20 pays à travers le monde. Éclor, la branche «  boissons d’Agrial », est pour sa part leader sur le marché français du cidre, notamment grâce aux marques Écusson, Loïc Raison et au cider La Mordue. Elle est éga- lement présente sur le marché américain avec les sociétés Manzana et Seattle Cider. Forte de ses 800 salariés, dont une centaine aux États-Unis, Éclor a fait du développement international sa priorité dans le cadre de la stratégie « Horizon 2025 » d’Agrial.

source : VSB

Aston Manor brewery

Bourgogne : Martin et Olivier Bouygues rachètent le Domaine Henri Rebourseau

Ce domaine de 14 hectares basé à Gevrey-Chambertin a fait l’objet de nombreuses rumeurs de reprise ces dernières années. C’est finalement la famille Bouygues qui prend le contrôle d’un vignoble remarquablement placé en Côte de Nuits.

Chambertin, Chambertin Clos de Bèze, Clos-Vougeot, etc. Le domaine Rebourseau a suscité bien des convoitises et des palabres ces dernières années. L’épilogue des rumeurs vient certainement de s’achever. Martin Bouygues, associé à son frère Olivier, vont prendre une participation majoritaire dans ce prestigieux vignoble de la Côte de Nuits. Ce dernier compte un total de 13,8 hectares dont 5 grands crus (Chambertin, Clos de Bèze, Mazy-Chambertin, Charmes-Chambertin, Clos de Vougeot) et deux gevrey-chambertin premiers crus.

Jean de Surrel, le petit fils de Pierre Rebourseau, est à la tête de l’exploitation depuis le début des années 1980.

« Le montant de l’investissement n’est pas encore connu, mais, selon la valorisation du domaine qui circulait ces derniers mois, il est d’environ 45 millions d’euros pour une prise de participation non officielle de 51 %. L’opération sera complètement bouclée à la fin de l’année », selon le journal Les Échos. D'autres sources évoquent des montants supérieurs...

Martin et Olivier Bouygues sont déjà propriétaires des châteaux Montrose et Tronquoy Lalande à Saint Estèphe. L’an dernier ils avaient déjà mis la main sur l’un des joyaux du Val de Loire : le Clos Rougeard à Saumur.

Un grand domaine bourguignon, dont le potentiel qualitatif reste encore sous-exploité, est maintenant entre leurs mains.

source : Terre de Vins



Rhône : la Maison Tardieu-Laurent adosse 49% de son capital au groupe EPI

Le groupe EPI, propriétaire de Charles Heidsieck, Piper-Heidsieck, Biondi-Santi et du château la Verrerie vient d’entrer au capital de la Maison Tardieu-Laurent à hauteur de 49 %. Cette prise de participation intervient dans le cadre de l’annonce d’un partenariat exclusif entre les deux entreprises. Aux termes de ce dernier, EPI va accompagner le développement des activités de la famille Tardieu-Laurent auprès des circuits distribution sélectifs en France et à l’étranger.

Le groupe va également épauler son partenaire dans les investissements engagés dans les structures d’élevage et de stockage. La maison Tardieu-Laurent, dirigée par Michel et son fils Bastien, est spécialisée dans l’assemblage et l’élevage de vins de la vallée du Rhône positionnés sur le haut de gamme.

source : www.rayon-boissons.com

lundi 1 octobre 2018

Corse : le domaine de Casabianca repris par la SAFER et la région Corse

Le domaine de Casabianca, présenté comme l'un des plus grands domaines viticoles de Corse, placé en liquidation judiciaire depuis janvier 2017, a été vendu sur décision de justice à un organisme semi-public, a-t-on appris mardi 27 septembre auprès d'un élu local.

La vente du domaine de Casiabianca a été décidée par un juge commissaire du tribunal de grande instance de Bastia qui a tranché en faveur de l'offre de la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), a précisé Lionel Mortini, président nationaliste de l'Office du développement agricole et rural de la Corse (Odarc) et élu du conseil exécutif de Corse. Il confirmait une information de France Bleu RCFM.

L'offre de la Safer de 1.620.354 euros a été préférée à deux autres, l'une de 1.550.000 euros d'une société de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), spécialisée dans les activités des sociétés holding, et l'autre de 1.675.000 euros d'une société aveyronnaise spécialisée dans l'hôtellerie, selon la décision de justice. L'expert immobilier missionné par le liquidateur judiciaire avait estimé le domaine de 469 hectares, dont 228 de vignes, à 2,5 millions d'euros, a précisé Lionel Mortini, mais l'offre de la Safer a été inférieure en raison du "mauvais état de la vigne".

En mars dernier, la Collectivité de Corse (CdC) avait débloqué un fonds de 800.000 euros pour permettre ce rachat par la Safer, société anonyme sans but lucratif avec des missions d'intérêt général, placée sous tutelle des ministères de l'Agriculture et des Finances. Les 800.000 euros complémentaires nécessaires pour procéder à cet achat seront également fournis par la CdC: "on complètera", a confirmé Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. "C'est une bonne décision mais je reste prudent en attendant qu'elle soit définitive", a-t-il ajouté, évoquant la possibilité d'un appel.

"Il faut féliciter la justice qui a bien pris en compte tous les paramètres de la problématique du foncier dans l'île", a déclaré Christian Orsucci, président de la Safer. La justice a compris qu'il pourrait y avoir "des troubles à l'ordre public si on s'aventurait à donner à une seule personne une si grande étendue voire même, avec la connotation corse, si on la donnait à un étranger", a-t-il estimé. La mise en vente mi-mars, par le liquidateur judiciaire, du domaine Casabianca avait suscité la colère des partis nationalistes corses qui prêchaient pour l'installation de jeunes agriculteurs corses sur ce qu'ils présentent comme "la plus grande vigne d'Europe d'un seul tenant".

Corsica Libera, le parti indépendantiste de Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, s'était même montré menaçant face à d'éventuels "spéculateurs", notamment non-insulaires. La Safer doit maintenant "réunir son comité technique qui va déterminer des lots" qui seront "vendus ou loués" afin d'installer de jeunes agriculteurs, a indiqué Lionel Mortini. "Nous souhaitons que les terres proches de la mer soient vendues au Conservatoire du littoral pour éviter toute spéculation", a-t-il précisé.

Le découpage des terres devrait donner lieu à "15 à 20 lots", a évalué le président de la Safer qui compte demander dès la semaine prochaine "une expertise des vignes à la chambre d'agriculture".

source : RVF (Avec AFP)