mercredi 28 septembre 2016

Australie : Wei Long Grape Wine rachète plus de 1.000 ha dont 484 ha de vignes

Australia's wine industry has attracted more Chinese investment after Wei Long Grape Wine Co said it had agreed to buy hundreds of hectares of vineyards for 13 million Australian dollars.

China’s Wei Long Grape Wine Co has agreed to spend A$13.4 million (67 million Chinese yuan) to buy three Australian vineyards, the company told the Shanghai Stock Exchange.

As reported on DecanterChina.com, it marks the latest in a series of Chinese investments in Australia’s wine industry.

Wei Long said its agreed acquisitions were located in Mildura and Swan Hill in Victoria, with another third in New South Wales.

The deals include 484 hectares of vineyards and 605 hectares of land that could be planted with vines, it said. The firm agreed to pay cash.

According to a report in the Australian Financial Review, Wei Long also intends to open a winery in Mildura to process 60,000 tonnes of grapes annually.

The Chinese firm said in its stock filing that it wanted to access more high quality grapes to help build its brand image.

Wei Long was founded in 2007 and is part of a new wave of companies seeking to profit from Chinese middle class consumers developing a taste for wines.

It has a relatively strong distribution network in China, listing large supermarket chains as clients.

A free trade deal between China and Australia has fostered stronger links between Australian wine producers and Chinese distributors and retailers in the past 18 months.

source : decanter.com

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samedi 17 septembre 2016

Bourgogne : LGCF rachèterait Béjot Vins & Terroirs après le retrait d'AdVini

Malmené par des accusations de fraude, le troisième opérateur bourguignon rejoint finalement le géant alsacien, qui consolide des actifs déjà bien étoffés par le rachat de Paul Sapin cet été.

Ne souhaitant pas communiquer sur ses dernières acquisitions, les Grands Chais de France ne se départissent pas de leur réputation de petit diseux et de grand faiseux. Annoncé par la revue V&S News, le rachat de Béjot vins & terroirs par le groupe des Grands Chais de France n’est donc ni démenti, ni précisé. Cette acquisition marque cependant un développement stratégique notable du groupe alsacien dans le vignoble bourguignon.

Ayant commercialisé l’an dernier 10 millions de cols pour un chiffre d’affaires de 50,7 millions d’euros, Béjot revendique le titre de troisième opérateur du vignoble bourguignon. Et se targue du leadership des bourgognes dans la grande distribution française. Les actifs de Béjot comportent un porte-feuille de six marques commerciales (Chartron et Trébuchet, Jean-Baptiste Béjot, Moingeon la maison du Crémant, Moillard, Pierre André et la Reine Pédauque). Se vendant comme une maison de vignerons plus que de négociants, Béjot exploite également 260 hectares de vignes en Grande Bourgogne (Domaines Aleth, Eugénie Carrion Michaut et Vincent Sauvestre) et de 270 ha en Côtes du Rhône et Languedoc (Clos des Miran et domaine Mongillon).

"Dénonciation malveillante"
Opérateur important du vignoble bourguignon, Béjot a été ébranlé par l’ouverture d’une enquête des Douanes pour fraudes cette fin mars (suite à une dénonciation anonyme). La direction de Béjot a été secouée par la démission au printemps de son PDG, Vincent Sauvestre, et la recherche d'un repreneur. Annoncées cet été, les négociations exclusives entre Advini et Béjot n’ont finalement pas été concluantes. Si le groupe s’imaginait déjà rentrer dans un nouveau vignoble, les conditions proposées n’ont pas été jugées satisfaisantes.

Grands Chais en Bourgogne
Fondé en 1979 à Petersbach, le négociant GCF multiplie les acquisitions en Bourgogne. Juste avant d’absorber Béjot, le groupe a acheté cet été le négoce Paul Sapin. Mettant fin à des rumeurs persistantes, la reprise de ce négoce du Beaujolais marque avant tout un développement dans les petits formats. En rachetant l’an dernier la maison alsacienne Tresch, GCF a également intégré la maison bourguignonne François Martenot à son porte-feuille.

source : vitisphere.com

l'article de V&S News : Bejot vins & terroirs tombe dans l'escarcelle de LGCF
Nouveau rebondissement pour Bejot vins & terroirs dont le dirigeant a été inculpé pour fraude, ce qui a entraîné la prise de contrôle de la maison bourguignonne par ses banques créancières en vue d'une cession rapide. AdVini, qui a bénéficié d'une période de négociation exclusive jusqu'à fin juillet, a finalement jeté l'éponge. « Nous ne donnerons pas suite à notre offre au vu des conditions de vente jugées peu raisonnables », reconnaissait fin août, Jean-Michel Choffel, directeur audit interne, juridique et gouvernance du groupe AdVini. Après une nouvelle phase de négociations, Bejot vins & terroirs est finalement cédée au groupe Les Grands Chais de France. Après la reprise en mars 2015 du groupe Tresch et de sa filiale bourguignonne Raoul Clerget, rebaptisée depuis François Martenot, puis ce mois d'août de Paul Sapin, c'est, en dix-huit mois, le troisième investissement de LGCF en Grande Bourgogne, région où il est dorénavant le deuxième opérateur en volume. En effet, avec Bejot vins & terroirs, LGCF récupère une société qui réalisait un CA supérieur à 50 M€ avant l'épisode judiciaire, des marques de vins de Bourgogne (Moillard, Chartron et Trébuchet, Moingeon, Pierre André et Reine Pédauque) et un foncier de 530 ha de vignes, dont 260 en Grande Bourgogne (Beaujolais, Mâconnais, côte de Beaune et côte de Nuits, Chablisien) et 270 ha en vallée du Rhône, Provence et Languedoc. Le feuilleton pourrait connaître de nouveaux épisodes au vu des déclarations d'Antoine Leccia : « Nous avons eu affaire à des personnes peu scrupuleuses et nous avons déposé des plaintes au civil comme au pénal. » Le directeur général d'AdVini n'a toutefois pas souhaité préciser l'objet de ces plaintes, ni les personnes et/ou sociétés visées par celles-ci.

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Afrique du Sud : Advini (France) rahète les domaines Ken Forrester et Bonheur Wine

Avec l’acquisition des domaines Ken Forrester Vineyards et Bonheur Wine, le groupe affiche l’ambition de compter parmi les « leaders des vins de terroirs en Afrique du Sud ». Se définissant comme le « leader français des vins de terroir », le groupe AdVini continue de chercher des « pépites » pour étoffer son portefeuille de marques. Les négociations de rachat de la maison bourguignonne Béjot n'ayant pas abouti, le groupe a trouvé son bonheur dans le vignoble sud-africain de Stellenbosch (région du Cap). Et prend le contrôle coup sur coup de deux domaines : Ken Forrester Vineyards (36 hectares de vigne, 1,5 million de cols commercialisés à 54 % à l’export) et Bonheur Wine Estate (163 ha, pour 500.000 cols exportés à 80 %).

Souhaitant donner une nouvelle ampleur à la propriété éponyme qu’il a fondé en 1993, Ken Forrrester vise un doublement de son activité. Restant président du domaine, il en devient actionnaire minoritaire (AdVini ayant pris 50 % des parts selon Harpers). Bonheur Wine Estate était la co-propriété du groupe sud-africain Distell et de l'investisseur allemand Hans-Joachim Schreiber (via la société Lusan). Ses ventes internationales étaient réalisées par Cape Legends (branche de distribution premium de Distell).

2 072 ha dans le monde
A noter que la première acquisition d’AdVini en Afrique du Sud remonte à 2010, avec l’achat d’Avenir Wine Estate (70 hectares). Le groupe AdVini possède actuellement 2 072 ha de vignes, en France (Bordeaux, Chablis, Côtes du Rhône, Provence, Roussillon et Sud-Ouest), mais également dans le nouveau monde (notamment au Chili, avec 150 ha pour Viña Casablanca).

source : vitisphere.com


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vendredi 9 septembre 2016

Bourgogne : AVB s'associe avec les Cavess Bailly Lapierre et les Vignerons de Buxy

Alliance de Vignerons Bourgogne Beaujolais (AVB), union née en 2003 et qui regroupe 5 caves coopératives du Beaujolais et du Mâconnais, les Caves d'Azé, Viré, Château de Chénas, Château des Loges et Vignerons des Pierres Dorées, entre au capital et devient ainsi associée des Caves Bailly Lapierre et Vignerons de Buxy au sein de La Compagnie de Burgondie, entité créée en juin 2015 après la scission de Blasons de Bourgogne. La Compagnie de Burgondie représente aujourd'hui commercialement 3 200 ha de vignes, 180 000 hl de production, 40 appellations d’origine, de l'Auxerrois au Beaujolais en passant par le Mâconnais et la côte Chalonnaise, et 100 M€ de CA cumulé. La gouvernance de l'ensemble est confiée à un conseil de surveillance et un directoire composé d'Emmanuel Hamon (directeur général de Bailly Lapierre) en charge des finances et des ressources humaines, de Thierry Letortu (directeur général d'AVB) et Rémi Marlin (directeur général des Vignerons de Buxy), binôme en charge des orientations marketing et export, et de Jean-Marc Veuillet (directeur commercial de La Compagnie de Burgondie) en charge de la politique commerciale dédiée à la grande distribution France. Les négociations en centrale d'achat seront d'ailleurs le premier chantier auquel sera confrontée la nouvelle structure. « Ce rapprochement a été rendu possible, car les hommes se connaissent, se respectent et partagent les mêmes valeurs, annoncent ces dirigeants. De la relation adhérent à la relation client, la philosophie est commune, fondée sur l’esprit coopératif. Au-delà des évidentes synergies en termes de commerce et de marketing, bien d’autres chantiers en réflexion vont certainement s’ouvrir. » 

source : V&S

lundi 5 septembre 2016

Bourgogne : LGCF rachète Paul Sapin

Le groupe irlandais Febvre vient de céder ses parts dans l’embouteilleur de Mâcon au négociant alsacien, qui consolide ainsi son positionnement sur le marché anglais.

Bruissant depuis plusieurs années, les rumeurs de rachat du négociant Paul Sapin par le groupe Grands Chais de France se sont réalisées. Détenant 99,8 % des parts de l’embouteilleur bourguignon depuis 1999, le groupe Febvre vient de les céder pour se concentrer sur le coeur de ses activités. Soit la distribution de vins et spiritueux sur le marché irlandais, du secteur traditionnel aux supermarchés, en passant par le duty-free précise le quotidien Irish Times. Marquant une nouvelle étape de croissance extérieure pour le groupe GCF, le premier vinificateur privé de France, cette acquisition lui permet de « réaffirmer l’importance des marchés irlandais et britanniques » rapporte la revue Drinks Business.

Consommation nomade
Le négociant-embouteilleur Paul Sapin a été fondé en 1889, à Mâcon. D’abord spécialisé dans le commerce des vins du Beaujolais, le négoce s’est diversité dans les vins de France, d’Espagne, d’Italie et surtout du Nouveau Monde (Afrique du Sud, Australie, Chili, Etats-Unis et Nouvelle-Zélande). Mais Paul Sapin s’est avant tout spécialisé sur un marché de niche : la consommation nomade de vins, misant sur les petits-formats de bouteilles, en PET ou verre : 18,7 et 25 centilitres (avec deux lignes d’embouteillage dédiées à La Chapelle de Guinchay).

En 2014, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 29 millions euros (+7 % par rapport à 2013), l’export représentant 90 % de cette activité.

source : vitisphère

La dernière gamme de Paul Sapin propose une nouvelle étape dans la consommation individuelle de vins : des bouteille de 187 ml refermables avec leur gobelet.

Loire : la famille Van den Berghe rachète le Château de Suronde (Anjou Layon)

L’une des propriétés mythiques de l’Anjou, au coeur du Layon, le château de Suronde a été vendu à Kathleen et Sigurd Van den Berghe, propriétaire du Château de Minière à Bourgueil, a annoncé Guillaume Mordacq, le gérant, au cours de l’été. Le domaine situé à Rochefort-sur-Loire exploite en bio 6 ha au coeur du hameau de Chaume, en AOC Quarts de Chaume.

source : VSB

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